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 Can't shake this feeling that I have...

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Lust


Lust


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MessageSujet: Can't shake this feeling that I have...   Can't shake this feeling that I have... EmptyVen 11 Déc - 1:51


    Elle y revenait. Malgré tout. Malgré son incapacité, malgré ses défaillances. Elle savait qu'elle serait à nouveau chassée mais elle y revenait quand même. Lui pas. Du moins pas depuis quelques semaines. Elle sentait un poids en elle. Un poids de mortelle, comme un vieux souvenir déjà éprouvé. Il ne reviendrait plus. Elle s'assit là où elle l'avait vu assis la toute dernière fois, se souriant a elle même comme par compassion. Avait-il senti le vice en elle, si fort, si noir? L'avait-il senti avec sa sensibilité fascinante? Peut-être. Ou simplement avait-elle eu l'air d'une folle, une déséquilibrée? Elle l'ignorait. Ca ne comptait même pas vraiment. Seul le résultat comptait. Et elle était là seule.
    La nature frissonnait. Pas de vent ce soir là, pas de brise méchante, moqueuse, traîtresse. On la laissait seule au bras de la forêt qui se ferait son seul juge maintenant, son seul compagnon de palabre aussi. Mais il l'avait dit lui même, la nature leur parlait sans cesse. Elle fermait les yeux, parcourait la forêt depuis ce tronc où elle était assise. Elle la parcourait en perception, odeurs, bruissement de feuilles mortes, fraîcheur d'un ruisselet sur les pierres, chaleur du vivant, tout cela elle pouvait le sentir. Peut-être qu'elle n'entendait encore rien au langage de la nature, mais elle l'épousait de tous ses sens, se laissait emplir par cet esprit serein qu'il lui avait apprit à venir chercher ici. Et ça l'apaisait, ça calmait sa peine cuisante de la guerre, et ce petit brin d'amertume à voir qu'elle avait fait fuir son étrange promeneur nocturne.

    Elle revint le lendemain. Et le surlendemain. Et encore après mais il ne revint jamais. Pourtant elle revenait. Elle aimait cet endroit. Elle apprenait à l'aimer sans lui. Elle pensait à lui, à leurs conversations plus qu'elle n'aurait fait s'il avait été là quand elle était venu le chercher. Mais l'absence donne matière à l'esprit. Lust n'était pas pur esprit, elle était même pur corps plus qu'autre chose. Mais dans le frais de la nuit elle trouvait à tempérer les intrusions de ce diable qui la tenait aux tripes, et elle sentait son esprit s'épanouir. Elle passa sa main sur son bras nu, heureuse de pouvoir encore sentir la morsure du froid bien que la sensation de froid ne fut pas la même que du temps où elle était mortelle. Alors, réceptive, elle entendit le craquement des feuilles, la chaleur différente et lointaine et l'odeur, l'odeur si reconnaissable même entre les essences des arbres et des plantes. Elle se retourne d'un geste souplement félin, détaché des contraintes terrestres que sont la gravité et les inconvénients d'un corps matériel. Ce la se sent même dans un geste si anodin. Ses prunelles azur se parent d'une lumière nouvelle, presque soulagée ou heureuse peut-être sur l'instant. Mais elle se ravise. Elle ne sait plus. Pourquoi s'est-elle entêtée et que dira-t-il? Quel expression dans son regard? Le rejet? Elle semble peu assurée une seconde...

    Lust - J'ai cru que vous ne voudriez plus jamais venir...

    ... et j'en étais peinée.


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Vitaly


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MessageSujet: Re: Can't shake this feeling that I have...   Can't shake this feeling that I have... EmptyVen 11 Déc - 18:20




Il suffit de croire en quelque chose pour que cela se réalise.
C'était ce qu'avait toujours pensé Vitaly depuis qu'il était tout jeune, mais cette vue assez naïve du monde lui revenait en pleine gueule, et ça frappait violemment. Sa tête avait été transpercé de six balles. Trois normales, trois en argent – et heureusement, aucune en argent liquide. Sans quoi il serait mort. Il lui fallut trois semaines pour récupérer. Une pour sortir de son coma artificiel ( le corps lycan avait ce que l'on appelait un système très efficace et savait quand il fallait vivre, et quand il fallait mourir, de sorte que son corps lui même se plongea dans les abysses noires et froides du coma ), et deux autres pour que ses blessures internes se referment assez pour qu'il bouge sans hurler de douleur. Car on pouvait bien dire que les lycanthropes étaient d'excellents combattants, immortels et qui se régénèrent à une vitesse fascinante, ils n'en restaient pas moins des hommes qui, après que l'on ait court-circuité le fonctionnement normal de son cerveau retombe à l'état d'humain l'espace de quelques heures, bien suffisant pour lui causer des blessures assez lourdes. Comment s'était il retrouvé avec un corps criblé de balle? Comme toujours : pour sauver quelqu'un. Le fantôme nyctalope avait fini par céder à son amour de la vie et était passé sur un champ de mine anti-lycane pour sauver un enfant. Il l'avait attrapé et l'avait sortit de l'enfer, et après... ô, après on l'avait coincé contre un mur avec un cordage d'argent et on s'était un peu amusé à l'amocher, juste comme ça, pour rire. Et puis... ô, il s'était transformé, en un instant, et la frayeur des hommes en voyant l'immense animale lui avait suffit pour s'enfuir à toutes jambes. Il s'était écroulé, sur son lit, et quand il avait rouvert les yeux, c'était Moëris qui le fixait, d'un air calme, avec ce sourire qui annonçait cependant qu'elle s'était inquiétée et qu'elle était maintenant rassurée. On lui avait expliqué que c'était Kveld qui l'avait trouvé le premier, et que Bleiz avait pu accéléré son système de régénération, mais que certaines balles avaient été si profondément dans son corps qu'il avait du l'opérer pour les extraire. Et pourtant, il n'avait aucune trace sur sa peau. La beauté lycane, sans doute. Vitaly regardait cette peau dans un miroir, il s'observait, se scrutait. Il avait l'air fatigué, un peu. Pas de cerne, non, mais des yeux ternes, moins lumineux, et un sourire plus dur à esquisser. Il était épuisé, mais il ne pouvait pas se permettre de dormir. Pourquoi? avait demandé Wolfgang, son père. Vitaly n'avait pas répondu. Il avait juste haussé les épaules et avait dit qu'il avait certaines choses à faire. Il avait dormi toute la journée, attendant dans son sommeil le moment où il la reverrait. Il ne désirait que cela : la revoir. Car elle était de celle qu'il désirait, et s'il en rougissait dans son sommeil, elle avait réveillé une chose inédite en son coeur, une chose si unique qu'il ne savait pas vraiment ce qu'elle était, et ne pouvait pas poser un seul mot sur ce sentiment si étrange. Ce n'était pas ce désir qu'il avait eut pour quelques belles lycanes, où cela remuer un peu son bas ventre, non. C'était un sentiment plus profond. Comme de l'amitié. Enfin... Vitaly décolla son nez de devant la vitre et regarda le bandage qui lui serrait l'épaule, ainsi que le torse; Il ressemblait à une momie. Il eut un sourire amusé en voyant son corps bandait, mais son regard s'attarda sur la trace rouge qui marquait le tissu blanc, au niveau de ses côtes, et fronça doucement les sourcils. Il aurait pu mourir. Minuit sonna. La lourde pendule sonna douze coups. Il attrapa d'un geste machinale une chemise et posa sa lourde veste par dessus, grimaçant un peu en sentant le poids sur son buste, mais s'y habitua finalement. Il n'était pas vraiment guérit. Il n'était pas aussi vieux que Wolfgang ou Fenrir pour guérir aussi vite qu'eux. Quelle ironie... Il sortit dehors, descendant les marches de terre et de brique, croisant le regard de Cerberus qui gardait le camp – quelle blague. Il passa devant, sans un mot, et Cerberus soupira.

« Fais attention à toi, Vitaly. Wolfgang me tuera si tu te perds... »
« Je reviens toujours... »

Cerberus eut un rire et le laissa passer, haussant un sourcil. Prétentieux comme son père... Vitaly s'enfonça dans l'épaisse forêt, et son dense feuillage décorait le sol d'une étrange arabesque lumineuse. La belle lune accueillait le prince de sa grâce divine, alors que la Nature était rassurée de revoir son souverain. Les fleurs à son passage semblaient éclore. C'était ridicule, mais les belles-de-nuit s'ouvraient quand la carrure majestueuse passait, calme et lente, au travers des buissons. Les félins s'écartaient, rugissants, mais jamais vraiment téméraires. Il sentait le sang. Son sang. Mais il avait cette aura qui faisait tout oublier. Jusqu'à la moindre trace de ce sang si sale qui recouvrait sa peau. Un rouge gorge s'envola, s'arrêta devant lui, et finalement lui indiqua le chemin à suivre. Vitaly le regarda et, avec un sourire amusé, se dirigea vers lui. Elle était donc là. Ça lui faisait plaisir. Il avait pensé qu'elle ne reviendrait plus, certaine qu'il l'avait abandonné, ou tout simplement morte dans cette stupide guerre. Vitaly s'arrêta après le buisson, qui dans un bruissement annonça son arrivée. Elle se retourna, magnifique, les yeux toujours aussi clairs et magnifiques.

« J'ai cru que vous ne voudriez plus jamais venir... »
« Je m'excuse grandement. J'ai connu un petit... » Il hésite, un instant, avant d'esquisser un petit sourire. « … contre temps. Mais c'est aujourd'hui réglé, et je dois dire que je suis étrangement heureux. » Il se rapproche, mais reste à distance. Il est comme les chiens, il sait quelle distance est la meilleure. « Vous étiez là, tous les soirs. La Nature ne ment pas. Dire que je vous ai fait attendre toutes ses nuits... je m'en veux. Comment pourrais-je me faire pardonner? »

Il a un sourire calme, et penche doucement la tête.



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MessageSujet: Re: Can't shake this feeling that I have...   Can't shake this feeling that I have... EmptyVen 11 Déc - 20:38


    A le voir apparu de nulle part, quelque chose se brise en elle. Quelque chose qui n'a pas de nom, qui n'en a peut-être pas besoin. Elle se surprend à être si contente. Elle sait pourtant qu'il ne faut pas s'attacher, mais il est trop tard, elle n'est pas dupe. Elle s'est affligée de ne plus le voir venir, elle s'en ai attribué la culpabilité. Comme autrefois elle avait souffert la froideur de son mari, elle avait souffert l'absence d'un ami. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas d'autres amis que celui là. Elle leur donnait le nom d'Ezechkiel ou de Catharsis, elle les appelait Sloth la paresse avec un sourire moqueur. Mais lui, à qui elle ne donnait pas de nom qu'il puisse reconnaître véritablement dans la bouche de quiconque, lui était différent. Comme elle l'avait dit la dernière fois, elle se réjouissait d'autant mieux qu'elle avait cru ne jamais plus reposer ses yeux sur ces prunelles bleues et feuilles d'argent. Elle n'avait pas oublié non plus ce sourire. Sans doute en rêve gardons nous ce que l'on a de plus cher.

    - « Je m'excuse grandement. J'ai connu un petit … contre temps. Mais c'est aujourd'hui réglé, et je dois dire que je suis étrangement heureux. »

    Elle le voit rester à distance, s'en étonne d'abord mais intérieurement elle sait que plus il restera à distance, moins cette mauvaise Lust qu'elle est sera tenté de montrer sa vilaine figure. Elle hume tout de même l'air sans y laisser paraître. Elle sent sa chaleur lointaine, son odeur unique à ses yeux et... ses cheveux d'ange tombent en cascade comme elle penche légèrement la tête, mi-inquiète, mi-soucieuse:

    Lust - Vous... vous sentez le sang.', ses doigts se crispent sur l'écorce car elle sait que l'odeur du sang ne peut qu'être de mauvaise augure,' Pourquoi? Que vous a-t-on fait? Êtes vous allez au champ de guerre?

    Elle posait ces questions avec un sincérité toute spontanée, ce qu'elle n'aurait plus du faire à son âge. Il est vrai que l'odeur du sang la torture, mais plus encore cette question: aurait-il perdu cette virginité si magnifique qui était la sienne et qu'elle venait toujours chercher ici? Elle ne peut le croire. Il n'a pas sur les mains l'odeur de la guerre. Ce sang c'est le sien. Alors quoi? Qu'importe même s'il l'avait véritablement perdue, elle le lui pardonnerait comme on ne lui pardonnera jamais à elle. Parce qu'il y a quelque chose de sans précédent ici, dans Griffith Park. Elle baisse le regard un instant...

    Lust - Pardon, je vous presse de questions quand vous êtes sans doute fatigué. C'est l'odeur de votre sang qui me trouble. Excusez moi si je dois encore vous quitter tout à l'heure et me montrer si cavalière, cette fois au moins vous saurez que ce n'est que ma nature de vampire qui me chasse. Je ne vous ferai rien tant que nous gardons cette distance, mais si jamais... n'hésitez pas surtout. Je fuirai plutôt que vous faire du mal. Mais si vous partiez maintenant je le comprendrai. Cela serait plus raisonnable.
    - « Vous étiez là, tous les soirs.', elle relève sur lui un regard presque surpris, comment l'a-t-il su? Elle ne se laisse plus surprendre désormais, il l'étonnera sans doute pour toujours.
    Lust - J'ai plaisir à être en votre compagnie.', reconnait-elle sans rougir, plutôt que de demander comment il a put savoir une telle chose. Elle reste honnête.
    - La Nature ne ment pas. Dire que je vous ai fait attendre toutes ses nuits... je m'en veux. Comment pourrais-je me faire pardonner? »
    Lust - En me pardonnant de toujours vous manquer de respect quand je vous quitte sans y mettre aucune manière... vous n'avez rien à vous faire pardonner, votre présence vous amende à mes yeux. Cela suffit.

    Elle sourit, amusée. Il n'avait rien à se faire pardonner en vérité. Mais elle était si heureuse de le voir. Elle avait le regard animé de cette lueur fantastique mais elle le regardait tout de même droit dans les yeux, malgré ce regard transfiguré par l'odeur du sang. Le feu qu'elle avait dans le regard, magnifique mais trop surnaturel pour passé inaperçu, elle ne s'en cachait pas, parce que c'était le bon feu de son don obscur pas celui de sa maladie honteuse. Elle recula encore un petit peu. A presque deux ans elle pouvait se dominer à l'odeur du sang, du moins un minimum. Elle n'en aurait pas gagé s'il avait été en train de saigner sous ses yeux, car la vue est pire encore que l'odeur. Pour autant, ce sang là l'attirait plus que le sang des mortels et pourtant, sans doute aurait-ce été un poison pour elle. Ses doigts serrent le bois si fort et pourtant avec tant de retenue, elle pourrait le briser si elle le voulait, ils serrent jusqu'à ce que le dessin de l'écorce s'imprime dans sa peau souple et blanche. Elle attendra l'apaisement de cette folie du sang. Elle sait que cela passera quand elle parviendra à se recentrer sur une autre odeur, celle de la forêt, de l'humus moite qui peut être si forte. Plus forte que le sang? C'est ce que nous verrons.

    Lust - Vous êtes heureux dites vous?

    Pourquoi? Et pourquoi étrangement. C'est lui tout entier qui est étrange et cela la fascine. Elle sourit, soulagée de ne pas voir son regard changé malgré cette lueur un peu fatiguée.



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MessageSujet: Re: Can't shake this feeling that I have...   Can't shake this feeling that I have... EmptyDim 13 Déc - 3:02




« Vous... vous sentez le sang. Pourquoi? Que vous a-t-on fait? Êtes vous allez au champ de guerre? » Il la regarde, étonné. Au champ de guerre? Il secoue vivement la tête, comme un gamin innocent.
« Non, non, bien sûr que non. » Il se gratte la tempe, un peu gêné. « Disons que... je n'aime pas la guerre, mais je n'aime pas non plus que l'on s'en prenne aux enfants, alors parfois, quand je me trouve face à des affrontements, au lieu de fuir, je sauve quelques petites têtes blondes que je redonne au camp 51. » Il tousse, avec un sourire amusé. « Mais je crois que ces humains se sont trompés sur mon compte. Ils ont du pensé que j'étais un vilain, alors ils m'ont tiré dessus... mais ce n'est pas grave. Cela m'apprendra à me conduire en héros. Ne vous inquiétez surtout pas. Ce n'était que quelques balles. Et puis... il faut les comprendre. Ils avaient sans doute peur. »

Il a un sourire calme, comme à son habitude, un sourire joyeux. Il n'est pas heureux qu'on lui ait tiré dessus, mais il est attaché à cette affection qu'ont les humains pour leurs chérubins, comme à l'image de l'amour lycan à ses enfants. C'est quelque chose de fort, un lien unique, un lien qui n'appartient qu'aux êtres vivants – et non pas aux Vampires. Il repose son regard sur elle. A-t-elle eut des enfants de son vivant? Connaît t-elle la joie de voir un enfant vous regarder, droit dans les yeux, avec une petite bouille toute rose et vous dire « papa! » ? Vitaly n'était pas père, car il n'avait pas trouvé chaussure à son pieds, mais il n'avait jamais vu son avenir sans femme et sans enfants. Le petit rêve typique chez les lycanthropes... enfin, chez les êtres humains surtout. Il la voit désemparé. Ne l'aimerait-elle plus s'il avait fait la guerre? Qu'importe. Il détourne le regard, un peu gêné.

« De toute façon... je ne sais pas me battre, alors... »

Il hausse doucement les épaules, un peu gêné. C'est vrai. Il est fort, sans doute, mais il n'a pas cet instinct qui permet d'anticiper les coups ou de les rendre, car chez lui, tout est pardon et amour. C'est son éducation, cette force que Kveld le lui a insufflé, au grand damne de Wolfgang qui aurait aimé un fils qui sache où il marche, et surtout se défendre. Vitaly est fort de résistance. Il encaisse plus qu'il ne rends. C'est sa grande force, quelque part.

« Pardon, je vous presse de questions quand vous êtes sans doute fatigué. C'est l'odeur de votre sang qui me trouble. Excusez moi si je dois encore vous quitter tout à l'heure et me montrer si cavalière, cette fois au moins vous saurez que ce n'est que ma nature de vampire qui me chasse. Je ne vous ferai rien tant que nous gardons cette distance, mais si jamais... n'hésitez pas surtout. Je fuirai plutôt que vous faire du mal. Mais si vous partiez maintenant je le comprendrai. Cela serait plus raisonnable. »
« Oh non. Vous ne me ferez pas de mal. » Il a un sourire amusé sur les lèvres et hausse doucement les épaules, comme un enfant. « Et puis, je vous dois bien ça... Vous étiez là, tous les soirs. » Elle le regarde, surprise. Elle n'écoute donc jamais la nature?
« J'ai plaisir à être en votre compagnie. » Son sourire se fait plus large, plus heureux aussi. Il est rayonnant d'une joie sans limite. Ça lui fait plaisir.
« Et c'est réciproque. » Il dodeline de la tête. « Mais pour ne pas jouer les mystérieux... La Nature ne ment pas. » Il hésite un instant. « Dire que je vous ai fait attendre toutes ses nuits... je m'en veux. Comment pourrais-je me faire pardonner? »
« En me pardonnant de toujours vous manquer de respect quand je vous quitte sans y mettre aucune manière... vous n'avez rien à vous faire pardonner, votre présence vous amende à mes yeux. Cela suffit. » Il la regarde, et rougit un peu, mais dans l'obscurité on ne voit rien. Finalement il murmure, du bout des lèvres :
« Nous avons tous nos obligations. Et puis... vous êtes libres d'aller et de venir quand vous le voulez. »

Il la regarde, et elle le fixe, de ses beaux yeux azur. Il lui rends son regard, mais le sien est vairon, d'un bleu et d'un gris métallique, animal. Elle possède le reflet de son don, chez lui, les yeux ne sont qu'un miroir de tous les sentiments. Tout passe par le regard. Un homme qui ment a sa pupille qui tremble. C'est terrible de toujours savoir si on ment, ou pas, mais Vitaly s'y ait habitué. Elle recule, et il fait de même, un peu, pour ne pas lui imposer cette odeur. Il aurait pu venir plus tard, mais l'envie était trop forte. Il voulait venir, il voulait être ici, il voulait absolument la revoir, et sans qu'il ne sache si c'était une bonne ou une mauvaise idée, il campe ici, un peu voûté car la douleur de ses chairs intérieures est encore là, mais là tout de même. Il la regarde, calme. Il attends qu'elle parle, car lui ne sait pas quoi dire. S'il l'ouvre, ça sera ridicule. Un « vous êtes jolie » un peu trop naïf. Alors il se tait.

« Vous êtes heureux dites vous? »
« Pas vous? » Il la regarde, penche la tête sur la côté, et finalement la secoue. « Pardon, je suis désolé... c'est... que pour moi, le Bonheur, on ne l'a que si on le veut. Je ne crois pas en la fatalité heureuse, donc... » Il a un petit sourire en coin, et une ride se forme, une fossette creusée, qui le rends un peu enfantin, quelque part. « Je suis heureux, moi. Mais le monde ne l'ait pas, et la nature non plus. Et mon bonheur ne dépends que de ce qui m'entoure, donc j'imagine qu'actuellement, il est moindre qu'il y a dix ans en arrière, mais il existe encore, car je suis les principes que je me suis imposé, et ces principes étant en accords avec mes idéaux, je ne peux qu'être bien avec moi même. » Il eut un court instant d'hésitation et eut un petit rire, gêné. « Je m'égares encore... bien. Pour faire bref : je suis heureux car je ne fais pas la guerre, mais je me sentirais encore mieux si elle cessait. »

Il la regarda, avec un sourire en coin, amusé et gêné à la fois. Il n'était jamais vraiment clair. On lui avait appris à parler, et depuis, il ne cessait de débiter. Fenrir disait que c'était une plaie. Kveld : qu'au moins, on savait à quoi il pensait. Vitaly n'y trouvait ni défaut ni qualité. C'était dans sa nature.



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MessageSujet: Re: Can't shake this feeling that I have...   Can't shake this feeling that I have... EmptyLun 14 Déc - 21:37


    - « Non, non, bien sûr que non. » Elle l'observe, il a l'air un peu gêné elle sourit. Elle le trouvait beau mais ce n'était pas des choses à dire n'est-ce pas? Dans le même temps elle était heureuse qu'il n'y soit pas allé. « Disons que... je n'aime pas la guerre, mais je n'aime pas non plus que l'on s'en prenne aux enfants, alors parfois, quand je me trouve face à des affrontements, au lieu de fuir, je sauve quelques petites têtes blondes que je redonne au camp 51. Mais je crois que ces humains se sont trompés sur mon compte. Ils ont du pensé que j'étais un vilain, alors ils m'ont tiré dessus... mais ce n'est pas grave. Cela m'apprendra à me conduire en héros. Ne vous inquiétez surtout pas. Ce n'était que quelques balles. Et puis... il faut les comprendre. Ils avaient sans doute peur. »

    Elle avait cette expression triste dans le regard qui avait complétement oublié l'odeur du sang. Il aurait pu mourir. Elle le regarde sans cacher la moindre de ses pensées. Du moins celles de l'arrière goût soucieux qu'elle avait de s'imaginer qu'il aurait pu mourir. Elle connaissait bien les hommes du camp 51. Ils étaient armés jusqu'aux dents et pas de vulgaire balles de plomb. Nitrate d'argent et si ce n'était que ça. Le camp 51 connaissait leur nom. Elle l'avait lu dans leur esprit une fois qu'elle s'était fait prendre à la place de Greed, étant son aînée. Elle ne s'était pas attendu à de la clémence de leur part mais sans l'intervention de Dante, elle aurait sans doute ajouté les siennes à toutes la poussière de la ville. Elle n'avait jamais autant souffert que sous l'effet de leurs ballent.s à prisme lumineux. Dante avait bien menacer de lui arraché le coeur pour éviter que les ions lumineux ne se propagent. C'était bien loin derrière elle mais elle s'en souvenait parfaitement.

    Lust - On a tous besoin d'un héros, surtout les enfants.', répondit-elle finalement,' Aucun enfants ne devraient se trouver ici dans cette ville de mort.

    Quelques siècles avant, elle avait été trop jeune et trop malheureuse pour véritablement vouloir un enfant à elle, à présent elle était trop... morte, pour espérer en avoir un jour. Pourtant, ça lui manquait parfois, quand elle regardait la télé la tête couchée sur le torse d'Ezechkiel qui feignait de s'endormir devant la nullité des programmes. Elle zappait et regardait films gnangnans sur documentaires tragiques pseudo-humanitaires et elle se laissait aller à la nostalgie non-créative du vampire, celle de ne pouvoir jamais enfanter. Qu'était-ce que de sentir la chair de sa chair, le sang de son sang, rose, tiède et potelé poser une main sur le visage maternel dans un geste imprécis? Elle l'ignorerait sans doute pour toujours. C'était peut-être pour ça que certains vampires engendraient tant. Dante par exemple. Dante avait toujours traité Ezechkiel et Catharsis comme ses propres fils de sang.
    Elle s'était souvent demandé aussi pourquoi ne pas élever un enfant mortel, il y en avait tant qui n'avait pas de parents. Mais elle n'aurait pas fait une bonne mère et un enfant à besoin aussi d'un père. Elle n'aurait pas su en prodiguer un. Et lui? A-t-il quelque part où elle n'ira jamais, une famille? Des enfants qui attendent son retour... Est-il plus vieux qu'elle d'ailleurs?

    - « De toute façon... je ne sais pas me battre, alors... »
    Lust - Je dirais que c'est moi le méchant si on nous attaque alors.', répond-elle en riant.

    Elle garde son sourire mais pourtant elle n'est pas en train de se moquer de lui. Elle doute qu'il n'ait pas quelque fort instinct de survie et c'est bien souvent suffisant. D'autre part elle non plus ne savait pas se battre avant qu'Ezechkiel ne s'acharne sur elle manquant à de très nombreuses reprises de la tuer tout simplement. Elle n'était pas née à un siècle d'épée. Elle n'avait pas la guerre dans le sang. Elle était née à un siècle où les femmes faisaient de la couture. Mais maintenant elle doutait que quiconque ait pu l'imaginer à son point de croix.
    Elle semble heureuse à l'entendre dire qu'il a lui aussi plaisir à la voir. Elle est plus heureuse qu'elle ne l'aurait cru pourtant c'est une bonheur d'une simplicité déconcertante. Simplement du au plaisir d'être en sa compagnie et de savoir qu'il apprécie la sienne. De quoi faire rire par chez elle mais qu'importe. Elle n'y prêtera pas attention.
    Elle l'observe encore. Tant de choses passent dans leur regard, cela va de l'expression d'aisance, à la curiosité pour elle et...

    Lust - Vous souffrez encore. Vous auriez du ne pas quitter votre convalescence, je vous aurais toujours attendu.', ce n'est pas dit impérativement, elle ne se permettrait pas. Malgré elle elle voudrait qu'il se ménage. C'est bien la première fois qu'elle a ce genre d'idées et même qu'elle se permet de l'énoncer. Peut-être est-ce du à sa révélation de tout à l'heure.

    L'odeur du sang, bien que gardée par la veste du lycan, a bientôt envahi leur point de rencontre. Pour Lust c'est tellement tentant et obsédant. Mais elle voudrait ne pas le quitter tout de suite. Elle lui demande ce qui le rend heureux cela chasse l'obsession:

    - « Pas vous? Pardon, je suis désolé... c'est... que pour moi, le Bonheur, on ne l'a que si on le veut. Je ne crois pas en la fatalité heureuse, donc... »
    Lust - Je n'y crois pas non plus. J'ai encore quelques raisons pour moi d'être heureuse malgré tout. Une seule me suffirait même.
    - « Je suis heureux, moi. Mais le monde ne l'ait pas, et la nature non plus. Et mon bonheur ne dépends que de ce qui m'entoure, donc j'imagine qu'actuellement, il est moindre qu'il y a dix ans en arrière, mais il existe encore, car je suis les principes que je me suis imposé, et ces principes étant en accords avec mes idéaux, je ne peux qu'être bien avec moi même. Je m'égares encore... bien. Pour faire bref : je suis heureux car je ne fais pas la guerre, mais je me sentirais encore mieux si elle cessait. »
    Lust - Vous vous égarez en bien, ne soyez pas bref je vous en prie.

    De nouveau ce petit éclat amusé dans son regard. Elle se moque bien gentiment. Elle pourrait encore l'écouter s'égarer tant qu'il voudrait, pour elle le contenu est intéressant qu'importe les détours qu'il prend. Elle respire loin des phrases creuses et plates des autres. Cela lui suffit, elle n'est pas bien exigeante. Pourtant elle finit par se lever. Cette fois elle ne s'enfuit pas, elle prend son temps.

    Lust - Est-ce que je peux espérer que vous vous reposiez un peu maintenant que je vous quitte?

    Elle est contente. Elle part tranquillement sans cet affolement qui la tient d'habitude et qui lui fait redouter de lui faire du mal. Elle lui souhaite de passer une bonne nuit et le quitte donc, encore plus tôt qu'à l'habitude mais l'odeur du sang est devenue intenable pour elle... pourtant comme à son habitude elle revient le lendemain soir, après avoir quitté tout ce qui pourrait amener la guerre dans la forêt.
    Elle le trouve toujours là, peut-être moins souffrant. Elle le salue poliment, s'approche plus que la veille. Ce soir particulièrement, elle s'est décidée à quelque chose:

    Lust – Me direz vous votre nom si je promets de le garder pour moi et de le cacher derrière les noms que je vous donne déjà quand je pense à vous ?

    Si elle le lui demandait c'était qu'elle était prête à assumer qu'il lui demande le sien, à assumer de ne pas le lui cacher bien que depuis le début, elle se soit toujours montrée honnête avec lui. Elle n'avait pas caché son engagement dans la guerre, elle lui avait avouer beaucoup plus qu'on n'aurait pu en attendre d'un général en guerre. Alors, il lui semblait que dans leurs confessions pacifiques, il était tant de soulever aussi ce point. Peut-être était-ce stupide de la part de Lust de croire que son regard ne changerait pas quand il saurait qui elle était. Mais elle voulait bien y croire...

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MessageSujet: Re: Can't shake this feeling that I have...   Can't shake this feeling that I have... EmptyJeu 17 Déc - 21:24


    « On a tous besoin d'un héros, surtout les enfants. » Il rougit un peu, avec un sourire gêné. « Aucun enfants ne devraient se trouver ici dans cette ville de mort. »
    « Mais il y en a. C'est pourquoi il faut les protéger. »

    Et ne pas en faire un vrai trafic, pensa Vitaly, un instant. Les enfants étaient, au sein d'une meute, un vrai trésor. Des êtres chéris et protégés, par tous, pour le bien même de la meute. Ils se reproduisaient peu (sans doute qu'ils se savaient immortelles, et qu'il n'aurait pas fallut une nation de plus d'une millier de leur être sur terre), mais ils aimaient leur progéniture avec un amour sans borne, parfait. Un amour de lycanthrope, en réalité. Il a un sourire amusé. En y pensant, il ne s'est jamais vraiment battu. Il a de la force, mais il ne s'en sert pas...

    « De toute façon... je ne sais pas me battre, alors... »
    « Je dirais que c'est moi le méchant si on nous attaque alors. »
    « Me faire protéger par une femme? » Il a un petit rire, et posa théâtralement sa main sur son corps. « Mon égo de lycan se voit là blessé au plus profond de ses chairs... »

    Et en parlant des chairs, il sent la douleur qui s'éveille dans le fin fond de son corps, et il sent qu'elle est là, dévorante. Les chairs qui se referment, lentement, trop lentement, lui arracherait presque une grimace, mais le bonheur est trop grand pour être détruit par un simple tressaillement, aussi il fait bonne figure et son sourire est large sur son visage, lui donnant un côté lupin. Ses grands yeux bleus la fixent, et ils parlent beaucoup trop. La forêt le lui dit. Il se trahit, mais que voulez-vous, le loup est têtu, aussi il oublie les avertissements et la fixe, plus perçant. Elle le sait. Il sait qu'elle sait, mais il ne dira rien. Pas avant elle.

    « Vous souffrez encore. Vous auriez du ne pas quitter votre convalescence, je vous aurais toujours attendu. »
    « Souffrir ne me fait pas peur. Quand je ne souffrirais plus, peut être serais-je mort. »

    Dans sa bouche, ces mots ont un goût amer. Un être immortel qui avoue, qu'un jour ou l'autre, il pourrait bel et bien mourir? C'est étrange. Presque choquant, mais il n'y peut strictement rien. À l'heure qu'il est, il n'est pas vraiment blessé. Physiquement parlant, il n'y a que du sang sur ses bandages. C'est à l'intérieur de lui que ça pleur des larmes pourpres, qui glissent sur ses organes. Il a étrangement mal, mais il ne dira rien, car il a raison. S'il ne souffre plus, ici bas, il mourra. Il préfère de loin la douleur salvatrice à la froideur de la mort. Quoi que. N'est-elle pas belle, la jolie faucheuse qui se tient devant lui, avec ses longs cheveux blonds et ses grands yeux azur? Attirante comme un fruit défendu. Il a un sourire et détourne le regard. La bête qui tombe amoureux de la belle. La bête pacifique, la belle tueuse. Si ce n'est pas ironique, c'est un coup du destin. Un mauvais tour, plus exactement.

    « Pas vous? Pardon, je suis désolé... c'est... que pour moi, le Bonheur, on ne l'a que si on le veut. Je ne crois pas en la fatalité heureuse, donc... »
    « Je n'y crois pas non plus. J'ai encore quelques raisons pour moi d'être heureuse malgré tout. Une seule me suffirait même. »
    « Je suis heureux, moi. Mais le monde ne l'ait pas, et la nature non plus. Et mon bonheur ne dépends que de ce qui m'entoure, donc j'imagine qu'actuellement, il est moindre qu'il y a dix ans en arrière, mais il existe encore, car je suis les principes que je me suis imposé, et ces principes étant en accords avec mes idéaux, je ne peux qu'être bien avec moi même. Je m'égares encore... bien. Pour faire bref : je suis heureux car je ne fais pas la guerre, mais je me sentirais encore mieux si elle cessait. »
    « Vous vous égarez en bien, ne soyez pas bref je vous en prie. »
    « Je vous garderais ici jusqu'au lever du jour. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose. »

    Il a un sourire amusé, à nouveau, et la tristesse s'échappe comme elle est venue sur le visage du lycanthrope. Il se permet de l'humour, mais voilà, il est noir, noir comme l'obscurité qui tient la forêt entre ses doigts de sorcière. Il reste assis, imperturbable, et son regard détaille la nature. Il entends d'ici les pousses des jeunes plantes qui se frayent un chemin dans la terre, et l'odeur de la brume qui retombe, un peu, l'odeur de la rosée qui se dépose sur les plantes. Cette nature qui s'éveille à chaque nuit, et devient grotesque le jour. À croire qu'elle ne vit que pour les lycans. Et pour la protéger, elle, pour la ramener sur ses pas, sans cesse. Il la regarde qui se lève. Son regard détaille son mouvement, la bise qui soulève ses cheveux, chaque mèche. Elle est belle sous la lune. Il en rougirait presque.

    « Est-ce que je peux espérer que vous vous reposiez un peu maintenant que je vous quitte? »
    « Je me reposerais jusqu'à demain. Promis. »

    Les mots se meurent au bout des lèvres du lycanthrope qui se lève à son tour, comme pour suivre son départ, mais il ne la suivra pas. Car elle ne le lui a pas demandé, et car ce ne serait pas une bonne idée. Il a un sourire sur les lèvres, et il la regarde qui disparaît dans l'obscurité, sans un mot de plus qu'une promesse interdite, un peu ridicule, inutile surtout. Ils reviendront, dès le lendemain. La nature le sait. Lui aussi.

    (…)

    La lune est bien ronde dans le ciel, quand l'étrange géant, un peu plié, marche sur le sol, évitant d'écraser les nouvelles belles-de-nuit qui s'épanouissent à son passage, comme pour lui dire 'regarde comme je suis belle, oublie la donc, ta petite nymphe des bois, elle n'est que cadavre qui jamais ne pourri'. Quelle folle, cette Nature, quelle jalouse surtout. La voilà jalouse, et elle désire plus que tout garder en son sein ses enfants. Ses bandages, ce soir, sont propres. Ils ne sont là que pour maintenir son corps, pour ne pas que vrille ses côtés à l'intérieur. Il marche, et elle apparaît, prends le pas, marche à ses côtés. Il ne sent plus le sang, mais une odeur masculine : la sienne.

    « Me direz vous votre nom si je promets de le garder pour moi et de le cacher derrière les noms que je vous donne déjà quand je pense à vous ? »
    « Vitaly. » Il a un sourire amusé. « Je me demandais quand vous me le demanderiez, alors le voici : Vitaly. »

    Il ne demandera pas le sien en retour. Il en veut un cadeau. Elle le comprendra si elle sait réfléchir comme lui, comme un homme qui n'attends trop rien de ce qui l'entoure, mais qui attends tout des amitiés naissantes. Il la regarde, avec un sourire calme. Il attends, silencieux. Il attends, mais ne le signifiera pas clairement. Il n'attends que ça.

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MessageSujet: Re: Can't shake this feeling that I have...   Can't shake this feeling that I have... EmptyVen 18 Déc - 1:07

    « Me faire protéger par une femme? Mon égo de lycan se voit là blessé au plus profond de ses chairs... »

    Elle rit de bon coeur, découvrant ses canines rieuses sans pudeur mais avec naturel. La forêt engloutit ce joli rire cristallin comme si elle n'en voulait pas. Mais cela n'entama pas ce joli sourire sur ces lèvres légèrement rose thé, comme s'il y avait quelques choses que les fleurs elles mêmes n'auraient pu imiter dans cette expression si spontanée. Depuis quand n'avait-elle pas vraiment ri comme cela. Elle en rougit légèrement. Longtemps, si longtemps qu'elle n'avait pas ri loin de toutes teintes de cynisme. Une légèreté innocente s'était emparé d'elle, le général Lust s'effaçait totalement pour un seul instant pour laisser apercevoir Azur. Azur qui n'avait pas plus de vingt deux ans, quinze ans même dans ce rire. Plus tard il lui demandait si elle était heureuse, c'était cela le bonheur. Le pur bonheur.
    Bien sûr elle sentait qu'il souffrait, elle le sentait bien. Elle aurait voulu l'apaiser mais elle ne voulait surtout pas le toucher, surtout pas le changer. Surtout pas le quitter.

    - « Je vous garderais ici jusqu'au lever du jour. Je ne pense pas que ce soit une bonne chose. »
    Lust - Je resterai bien à vous écouter jusqu'au lever du jour, à m'endormir dans la terre comme on le faisait autrefois, j'aimerai vraiment bien.

    Le ton de sa voix était posé. Elle, tranquille. Elle se passa la main sur le bras, sentant qu'il allait être temps pour elle de le quitter. A regret. Mais Lust était très jalouse de son pouvoir, elle ne laissait que peu de place à la douce Azur. C'était ainsi. Mais pour la première fois, elle s'était effacée complétement, s'oubliant elle même pour se retrouver une seconde. Elle s'endormit avec au coeur la douce idée qu'il se reposerait, qu'il guérissait, et s'éloignait de la mort aux bras glacés.

    (...)

    Ils marchent ensemble, sous la lune. Plus proche que la veille. L'odeur du sang a disparut. Elle le sait elle a humé à grands traits cette odeur masculine qui la trouble tant, pourtant, sciemment, elle la respire, elle y prend plaisir sans s'affoler, sans le lui montrer non plus car elle rougirait d'avoir chercher une seconde l'intimité des sens. Une intimité que ne connaissent que les vampires. Les vampires pour qui sentir c'est déjà toucher et toucher c'est ... tellement plus que tout ce que les autres pourraient se représenter. Mais toucher est interdit pour l'instant. A respirer son odeur elle découvre que leurs rencontres l'ont un peu apaisé. Elle ne se sent pas prête à prendre ses jambes à son coup simplement parce que cette odeur masculine l'envoûte et la charme. Elle est séduite c'est vrai et surtout, elle n'en devient pas folle et ça elle ne le doit qu'à lui et à son calme. Alors elle juge qu'il est temps de tout lui dire. Mais avant elle voudrait savoir, pour emporter son nom dans la tombe de sa consolation s'il venait à changer de regard.

    Vitaly - « Vitaly. Je me demandais quand vous me le demanderiez, alors le voici : Vitaly. »
    Lust - Vitaly...', elle le répète par simple plaisir, et ce nom glisse sur sa bouche comme une caresse, elle le dit et la musique de sa voix est unique,' C'est un prénom que j'aime Vitaly.

    Elle s'arrête de marcher, le regarde droit dans les yeux avant de baisser le regard. Elle regarde ces mains qu'elle aurait voulu prendre, mais pas encore. Elle a un peu peur peut-être, mais c'est agréable d'avoir peur. C'est presque comme... être vivant.

    Lust - Je m'appelle Lust, vous avez peut-être déjà entendu ce nom sous le titre de général. Général Lust.', elle le regarde à nouveau droit dans les yeux mais ne réclame aucune pitié, aucun mot, elle veut pouvoir continuer ce qu'elle a à dire sans être interrompue,' mais autrefois on m'appelait Azur', elle retrouve ce sourire de la veille, innocent,' c'est le nom que mon père me donna, il y a... longtemps. Dites moi Vitaly, quel nom me donnerez vous vous? Dites le moi.

    Dites moi que vous voulez que je reste, appelez moi Azur comme vous seul ferez désormais. Dites moi que vous voulez que je vous quitte, je m'y tiendrai, je ne reviendrai plus, appelez moi Lust. Elle le ferait même si ça lui coûtait mais elle souhaitait qu'il ne la renverrait pas au général qu'elle n'était pas dans le fond. Elle avait ce regard fier, elle assumait tout d'elle, tout ce qu'elle était à cette seconde quand bien même tout n'était pas dit.









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MessageSujet: Re: Can't shake this feeling that I have...   Can't shake this feeling that I have... EmptyLun 21 Déc - 3:51





« Vitaly. Je me demandais quand vous me le demanderiez, alors le voici : Vitaly. »
« Vitaly... » Il a un sourire en l'entendant le répéter. Dans sa bouche, c'est une mélodie, une note de musique. « C'est un prénom que j'aime Vitaly. »
« S'il vous plaît, j'en suis heureux. »

Il sourit car ça lui fait plaisir qu'elle le trouve beau. C'est un prénom banal, mais qu'importe. Après tout, depuis le temps qu'il le porte, il ne l'a jamais dit à beaucoup de personnes. Dans sa famille, dans sa meute, on le connaît, car il est Prince, aussi il n'a jamais eut besoin de réellement se présenter à quiconque. On le présente à sa place. Il n'a jamais son mot à dire... Quelque part, s'entendre dire soi même son prénom, ça fait un drôle d'effet. Il pose son regard sur elle, car elle s'arrête, alors il s'arrête ici aussi. Elle va lui dire, mais elle n'en semble pas fier. Aucun prénom n'est aussi laid que celui qui n'en a pas.

« Je m'appelle Lust, vous avez peut-être déjà entendu ce nom sous le titre de général. Général Lust. » Le Général Lust. Il ne perds pas son sourire, mais hausse doucement les épaules. Oui, il l'a entendu, pas en bien, mais il l'a entendu. « ...mais autrefois on m'appelait Azur. »
« Je préfère davantage Azur. » Il a imaginé cent nom pour cette femme. Des noms extravagants, d'autres moins, mais tous collaient à cette étrange fleur, si magnifique, si... si touchante.
« C'est le nom que mon père me donna, il y a... longtemps. Dites moi Vitaly, quel nom me donnerez vous vous? Dites le moi. » Il a un sourire timide et reprends sa marche, car pour parler, il a besoin de marcher.
« Durant mes nuits de convalescence, j'ai imaginé que vous vous appeliez Ange, Lys, ou encore Belle. Mais... Azur vous va mieux, et je m'en veux de n'y avoir pas penser. Vos yeux sont magnifiques. » Il a un sourire et enfonce ses mains dans ses poches. « Les parents aimants choisissent toujours les prénoms qu'il faut, pour leur enfant. »

Il regarde autour de lui et a un sourire plus tendre sur les lèvres. Ses yeux se perdent un instant dans la nature environnante, son œil se fixe sur un faon et une biche, qui passent, au loin. Lui qui est le loup n'effraie même plus les plus frêles des habitants de la forêt. C'est car son prénom veut tout dire. Car dès sa naissance, son père savait qu'il serait quelqu'un de bien. Tout comme Kirill se nomma ainsi car il serait un guerrier, tout comme Wolfgang se nomma ainsi car il était un leader, lui, et uniquement lui, porterait le prénom de Vitaly. La petite bise lui mords le visage, et sa chaire frémit.

« Je suis plus exactement le Prince Vitaly Orlov. » Il relève la tête et son regard fixe le ciel. « Cela signifie Qui aime la vie. » Il a un petit rire. « Nos prénoms sont bien choisis, je trouve. C'est même trop vrai. Tout comme j'aime la vie, je la protège, vous avez des yeux à faire pâlir des saphirs. Vous semblez à un ange, vous savez... Vous qui le premier soir avait cette odeur de sang. » Il arque un sourcil, avec un sourire moqueur. « Vous aurais-je changer? »

Il ignore qu'il touche juste, mais quelque part, qu'elle dise oui lui chaufferait le coeur. Tôt ou tard, il devra se montrer sincère envers elle, et lui dire qu'il n'a jamais autant parler de sa vie.


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MessageSujet: Re: Can't shake this feeling that I have...   Can't shake this feeling that I have... EmptyMar 22 Déc - 2:37


    Vitaly - « S'il vous plaît, j'en suis heureux. »

    C'était peut-être la première fois qu'elle avait conscience de rendre quelqu'un heureux. Elle avait vu elle ne savait combien de fois ce sourire extatique sur la bouche d'Ezechkiel quand elle le tenait entre ses cuisses fuselées, et ça n'avait rien à voir avec le sourire simple et naturel de Vitaly. Le sourire de Vitaly était comme un cadeau, un cadeau qu'elle n'aurait pas oser toucher de peur de le voir s'évanouir. Elle sourit. Sa façon à elle de prendre ce cadeau. Peut-être le dernier. Elle lui dit son nom, le lui avoue. Mais à sa grande surprise, il haussa les épaules. Pas quelque chose de flagrant ni de provoquant, simplement un haussement d'épaule.

    Vitaly - « Je préfère davantage Azur. Durant mes nuits de convalescence, j'ai imaginé que vous vous appeliez Ange, Lys, ou encore Belle. Mais... Azur vous va mieux, et je m'en veux de n'y avoir pas penser.
    Lust - Merci, ce merci veut dire bien plus que merci du compliment mais ça elle ne le dira pas, elle reprend, le regardant alors qu'ils marchent côte à côte, 'Ange, vraiment? Vous voulez me faire rougir...

    Elle sourit. Elle le pense. Simplement savoir qu'il a pu penser à elle la flatte mais ces noms qu'il lui donnait dans ses méditations tranquilles, sont porteurs de sens. Et pas n'importe lequel. Le lys et sa blancheur immaculé, l'ange est sa beauté virginale, belle... belle parle de lui même. Elle n'ose pas seulement l'entendre. Qu'il puisse lui associer tant de bon, elle rougit effectivement. C'est très léger. Et elle a la tête haute malgré cette lueur de bonheur dans ses yeux... ses yeux...

    Vitaly - Vos yeux sont magnifiques. Les parents aimants choisissent toujours les prénoms qu'il faut, pour leur enfant. »

    Ces quelques mots la touchent, cela transparaît sur son visage. Un autre cadeau qu'il lui fait. Elle rougit un peu plus sous le compliment. Ce n'est pas qu'il est le premier à lui faire remarquer que ses yeux sont ce qui ressort chez elle, mais lui ce n'est pas les autres. Elle le perd de vu un instant pour ne pas se laisser troubler comme une adolescente. Autour d'eux la Nature continue sa vie, ils sont insignifiants, et c'est tout aussi bien.

    Vitaly - « Je suis plus exactement le Prince Vitaly Orlov. » A l'entendre elle sourit. Ils se sont drôlement trouvé, ça l'amuse elle. Elle regarde son profil sous la lumière de la lune,' « Cela signifie Qui aime la vie. » Il rit, elle sourit mais soupire à l'intérieure. Est-ce un de ces messages cachés de la Nature qui lui renvoie en plein visage que même quand il l'appelle Azur, elle n'est pas faite pour être encore aimé. Il aime la vie, elle est morte. Cette réflexion passa sur ses prunelles mais elle ne dit rien. Ce n'est qu'un caprice d'enfant et elle n'est plus une enfant,' « Nos prénoms sont bien choisis, je trouve. C'est même trop vrai. Tout comme j'aime la vie, je la protège, vous avez des yeux à faire pâlir des saphirs. Vous semblez à un ange, vous savez...
    Lust - Ne dites pas ça.', murmure-t-elle doucement mais il poursuit.
    Vitaly - Vous qui le premier soir avait cette odeur de sang... Vous aurais-je changer? »

    Son petit rire moqueur ne l'arrête pas. Elle ne sent rien de méchant dans cette remarque sans doute parce qu'il n'y a vraiment rien de méchant chez lui. Mais il touche tellement juste que s'en est ironique. Elle glisse son regard dans ses yeux à lui, presque intimement. S'il n'avait pas eu les mains dans les poches elle en aurait pris une. Mais c'est aussi bien comme ça. Elle a encore peur de le toucher. Elle ne veut pas être chassée maintenant.

    Lust - C'est vrai. Vous m'avez changée, pour beaucoup. Vous me ramenez à une personne que je fus autrefois et que je croyais perdue... à jamais.', elle sourit, douce et calme à la fois. Elle n'a pas honte de se dévoiler un peu à lui, un peu plus, Merci.

    Elle ne dirait rien de plus. Il n'y avait rien qu'elle ait pu dire encore. Son coeur battait dans sa poitrine sans raison, simplement pour quelques mots qu'ils échangeaient, quelques regards, quelques sourires. Elle avait quelque chose de vivant à l'intérieur et c'était une sensation merveilleuse. Elle s'arrête encore et le regarde, comme pour savoir si pour elle c'est le moment d'être honnête, de braver le démon qu'elle en elle. Comment prend-il cela déjà, elle avisera ensuite. Si elle n'a pas peur... peur... le mot la fait sourire. Elle n'a pas vraiment appris ce mot là, pas encore. Du moins elle croyait l'avoir véritablement oublié.





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MessageSujet: Re: Can't shake this feeling that I have...   Can't shake this feeling that I have... EmptySam 26 Déc - 5:48



    « Ange, vraiment? Vous voulez me faire rougir... »
    « Je pense bien avoir réussi. »

    Il a un sourire amusé quand au clair de lune, le fin voile carmin qui tâche les pomettes de la vampire s'éclaire aux yeux de lycanthrope. C'est qu'en pleine nuit, il distingue au mieux le chaud du froid, et voit bien que les joues sont chaudes, plus que le reste du corps tout du moins. Alors il a un sourire, car il se dit qu'elle est belle, ainsi, avec ses yeux qui se défilent, ce visage qui se tourne, comme s'il venait de faire un compliment à une adolescente qui n'a jamais eut d'amant. Un instant, l'idée qu'elle soit mariée lui traverse l'esprit. Une aussi belle femme ne peut vivre dans une mélancolie seule. Même mort. Qui aime t-elle, ce magnifique ange? Quelque part dans l'âme du loup, quelque chose se brise, jusqu'à qu'il refoule cette idée ridicule. Elle ne peut pas avoir quelqu'un dans sa vie. Ça lui ferait trop mal. Il détourne les yeux, garde son sourire amusé. Il se le doit bien. La Nature grandit, et il entends ses chants éternels, ses chants qui magnifiques qu'ils font pleurer les arbres d'où s'écoulent la divine sève. Il ferme les yeux, un instant, les rouvre et parle, avec cette voix qui chantonne un peu, avec cet accent particulier – mélange des époques et des lieux – et continue, divague, quand les idées viennent, une à une, dans son crâne. Il est calme, avec ce sourire serein qui poinds sur ses lèvres. Il parle de ce qu'il pense, car Vitaly ne dit jamais les choses qu'il ne pense pas. Il est franc, mais il a aussi du tact. Il est un composé de bons sentiments, d'une personnalité peut être trop gentille. Il est doux, et sa voix chante sur la mélodie de la forêt, des hibous qui s'envolent, des bruissements de buissons, des râles agonisants de quelques bestioles tuées par des prédateurs nocturnes. Un cri perce, un couinement, puis l'odeur du sang de bête. C'est ridicule. Même ici, la guerre fait des ravages – mais des ravages naturelles. Il n'y porte pas attention, continue, le coeur léger de ce qu'il avance, car il y croit, sincèrement, il y croit quand un prêcheur qui expliquerait ses idéaux. À chacun son oriflamme.

    « Nos prénoms sont bien choisis, je trouve. C'est même trop vrai. Tout comme j'aime la vie, je la protège, vous avez des yeux à faire pâlir des saphirs. Vous semblez à un ange, vous savez... »
    « Ne dites pas ça. »
    « Vous qui le premier soir avait cette odeur de sang... Vous aurais-je changer? »

    Il a un sourire léger et moqueur – un peu – et il détourne le regard, fixe la lune, et son éclat blafard, si particulier, si beau à travers les feuillages, puis à nouveau il croise son regard, et il le fixe, intensemment. Il sert les poings dans ses poches, car s'il les sort, il la prendrait dans ses bras quand elle regarde comme ça, avec des yeux trop beaux pour être vraie. Son coeur rate un battement et pendant un instant, il ferme les yeux et ses cils ombragent le rebondi de ses joues pleines de vies, doucement rossies. Il sait qu'il a touché juste. Il le sait dans son regard, et pour cela, il se sent gêné.

    « C'est vrai. Vous m'avez changée, pour beaucoup. Vous me ramenez à une personne que je fus autrefois et que je croyais perdue... à jamais. Merci. »

    Il hausse un sourcil et fait un pas vers elle, trop rapide, alors il se ravise. Il ne faudrait pas l'effrayer. Sans doute même est-il trop proche. Il s'arrête, respire doucement, et ses joues sont devenues rouges. Voilà qu'il rougit. Si Kirill serait là, il rirait de lui. Trop de tact. Trop de retenu dans ses gestes. Qu'il l'embrasse, que diable! Lui qui en a tant envie, après tout. L'on ne prends que ce que l'on désire, dirait Ezechkiel à Lust, mais elle ne l'écouterait pas de toute façon. Il baisse un instant les yeux, sur une jeune pousse, puis relève vers elle ses yeux, un sourire doux sur les lèvres.

    « Vous n'avez toujours été que vous même, Azur. Vous n'avez jamais changée, vous ne vous êtes jamais perdu. Dans deux mois, dans dix ans, dans dix siècles, nous serons toujours les même. Je resterais Vitaly, vous resterez Azur. Voyez cette jeune pousse, voyez cet immense arbre. L'un deviendra l'autre, l'autre fut l'un dans le passé. Ils sont restés les même. Ils se sont juste... améliorés. » Il a un sourire calme, tendre. « Vous avez, de votre vivant, été la même, Azur. Vous n'avez pas changé. Pour moi, vous n'êtes pas plus morte que moi. Vous seriez morte, vous ne me parlerez pas. Les morts ne parlent pas. Je ne vous ai pas ramenez à ce que vous étiez. Je vous en ai fait prendre à nouveau conscience. Je n'ai rien fait. C'est vous, Azur, c'est vous qui avait décidé d'être à nouveau fidèle à ce que vous étiez, et non pas au rôle dans lequel on vous a apprit à vous complaire. »

    Il a des paroles douces, et il sort les mains de ses poches, en tends une – hésitante – vers elle. Car il voudrait frôler sa joue, la lui toucher, la lui caresser du pouce, de cette douceur qui n'appartient qu'à lui, ce petit romantique qui l'inviterait presque au restaurant dans une autre vie. S'il s'écoutait. Mais voilà, il écoute la Nature, et est déjà cette dernière s'offusque. De quoi a t-elle peur, cette Mère Nature, pour son fils?

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Can't shake this feeling that I have... Vide
MessageSujet: Re: Can't shake this feeling that I have...   Can't shake this feeling that I have... EmptySam 26 Déc - 20:58


    Ils échangeaient un long regard, probablement le plus long depuis la première fois qu'ils se connaissaient. Lust, avec ses prunelles azur qui semblaient transpercer même la chair dans l'intensité de son regard, Vitaly, aux prunelles dissemblables et douces, lui qui offrait un havre de paix dans un seul regard. C'eut été sécurisant de plonger ainsi son regard dans celui du lycan si derrière tout cela elle n'avait eu la crainte de se perdre, de ne plus pouvoir se contenir. Ezechkiel le lui avait expliquer tant de fois. Face à la peur comme face à toute chose qu'on ne maîtrisait pas, il ne fallait jamais baisser sa garde. Elle n'avait pas peur de lui, mais plutôt peur de ce qu'elle aurait bien pu lui faire. Elle n'en était plus à cette faim éprouvante des jeunes novices qui ne se contrôlent pas à la vu d'un corps chaud. Ca n'avait rien à voir. Mais n'empêche...
    Elle le sentait peut-être un brin tendu comme il gardait ses mains dans ses poches. Elle y était attentive, comme à beaucoup d'autre chose. Elle le vit rougir légèrement. Etait-ce la façon dont elle le regardait qui le mettait mal à l'aise. Elle sourit doucement, détournant ses yeux par respect. Emportant pour elle cette image de lui rougissant. Elle le trouvait beau à se damner même pour quelqu'un comme elle. Mais elle restait sage et silencieuse. Elle répondit enfin à sa question, honnête, ne lui cachant rien ou peu s'en faut car elle ne dit pas qu'elle s'était attachée à lui plus que de raison sans doute. Alors il approcha. Il était si proche qu'elle sentait presque sa chaleur sur son visage. Cela n'aurait rien voulu dire pour un mortel. A cette distance un mortel n'aurait rien senti du tout, une touche de parfum s'il y en avait eu peut-être, mais elle, enfant de la nuit, elle sentait la chaleur vivante sur son visage. Aurait-elle fermé les yeux qu'elle aurait pu sentir les formes de son visage comme un aveugle redessine les faciès du bout des doigts. C'était trop proche. Elle le savait mais elle n'arrivait pas à se contraindre à faire ce pas en arrière. Elle crut une seconde qui allait l'embrasser mais c'était si ridicule elle en sourit en coin, regardant ses pieds un instant avant de le regarder à nouveau. C'était elle qui avait envie de l'embrasser n'inversons pas les rôles.

    Vitaly - « Vous n'avez toujours été que vous même, Azur. Vous n'avez jamais changée, vous ne vous êtes jamais perdu. Dans deux mois, dans dix ans, dans dix siècles, nous serons toujours les même. Je resterais Vitaly, vous resterez Azur. Voyez cette jeune pousse, voyez cet immense arbre. L'un deviendra l'autre, l'autre fut l'un dans le passé. Ils sont restés les même. Ils se sont juste... améliorés. Vous avez, de votre vivant, été la même, Azur. Vous n'avez pas changé. Pour moi, vous n'êtes pas plus morte que moi. Vous seriez morte, vous ne me parlerez pas. Les morts ne parlent pas. Je ne vous ai pas ramenez à ce que vous étiez. Je vous en ai fait prendre à nouveau conscience. Je n'ai rien fait. C'est vous, Azur, c'est vous qui avait décidé d'être à nouveau fidèle à ce que vous étiez, et non pas au rôle dans lequel on vous a apprit à vous complaire. »

    Elle écoutait sans rien dire ce qu'il lui disait d'elle et elle avait au fond terriblement envie d'y croire, de l'accepter comme une sacrosainte vérité. C'était si étrange de l'entendre prononcer ce nom tant de fois. Elle avait l'impression qu'il s'adressait à une autre qu'elle et pourtant elle savait que c'était à elle qu'il parlait. Ses mains tremblaient, elle ne disait rien. Elle ne savait pas quoi dire maintenant. Elle était touchée qu'il lui dise qu'elle n'était pas juste morte. Inconsciemment elle fit le lien avec ce qu'il avait dit juste avant. Vitaly. Qui aime la vie. Et il lui disait qu'elle n'était pas morte, lui qui pourtant aurait du la tenir en ennemie et se garder de tant de douces paroles. Alors elle n'avait rien à lui dire qui ait pu faire sens après ça. Elle sentait son coeur battre alors qu'il n'aurait pas du. Elle sentait le tremblement se répandre dans son corps, dangereux. Elle devrait partir. Tout de suite. Sans délais. Mais il était si proche; si proche. Si proche qu'elle n'eut qu'à tendre les lèvres pour goûter aux siennes. Sans mordre, ô bien sûr. Jamais elle n'aurait mordu. Ce baiser qu'elle lui vole est chaste. Il contient derrière ses lèvres scellées toute la passion qu'elle s'interdit. Elle sent qu'elle voudrait plus que ça. Un contact si banal suffisait à donner cette impulsion électrique qui réveillait toujours Lust. D'ordinaire il fallait plus. Mais elle avait tant de fois fuit le contact que la frustration monstrueuse amplifiait tout sous ce malheureux baiser. Elle s'écarta brusquement, le regard vif, intense, animé comme il l'eut été par la faim, à cause de l'odeur du sang par exemple mais le sang n'avait rien à voir la dedans. Elle le fixait interdite avant de s'enfuir. Ne laissant rien derrière elle. Elle avait transgressé.









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