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 I tried so hard and got so far...

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Lust


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MessageSujet: I tried so hard and got so far...   I tried so hard and got so far... EmptyDim 29 Nov - 2:17


    Le souvenir du corps de Carlena, masse informe sanguinolente la hantait. Elle plaça son épée au fourreau en esquivant un coup de griffes qui lui lacera le visage malgré tout. La morsure des griffes qui déchiraient la chair, épargnant son oeil cristallin de presque rien, la fit gémir de douleur. Ce visage elle le connaissait, on le connaissait sous le nom de Reagan. Le général Lust plia sur ses genoux se redressant d'un bond souple. Tout cela n'avait duré qu'une fraction de seconde. Elle prenait la fuite à une vitesse qui la mettrait très vite hors d'atteinte. Droit vers le centre. La chair de son visage se refermait déjà laissant une grande traîné rouge sur sa peau d'albâtre. Elle se sourit à elle même, constatant qu'elle avait toujours ce réflexe de perdre haleine même après cent soixante dix ans de vie nocturne. Les mécanismes du corps restait un mystère fascinant. Pourquoi n'avait-elle pas tué Reagan puisqu'elle l'avait eu sous la main? Elle en aurait été capable, du moins le pensait-elle. Elle n'en avait pas reçu l'ordre tout simplement. La tête de Reagan été réservée au Général Greed par Dante lui même.
    Elle fit une entrée fracassante dans la forêt, accueillie par une branche qui lui cingla le visage comme elle se réfugiait dans le couvert d'un sycomore vertigineux. Reagan passa en dessous d'elle, la manquant dans son élan de traqueur mais elle avait un avantage certain sur lui: elle n'avait pas d'odeur.
    Une proie invisible dans une forêt de néant. L'image de Carlena la hantait toujours quand elle descendit de l'arbre, sautant à pied joint dans les feuilles mortes. Un daim traversa dans la précipitation. La vampire referma ses doigts sur la garde de son épée, elle ferma les yeux, privilégiant ses autres sens. Il était là, droit devant bien loin entre les arbres. Elle sentait son odeur. Une odeur détestable pour elle. Non parce que c'était l'odeur de l'ennemi mais parce que c'était celle d'un homme, plus mâle sans doute qu'un simple mortel. Une odeur qui ne pouvait qu'enflammer les fibres nerveuses de son cerveau malade. Son souffle s'accéléra comme devant la tentation du sang interdit. Ses doigts se crispèrent, les ongles s'enfonçant légèrement dans la peau qui se referma dès lors qu'elle se calma, desserrant un peu sous l'effet de la douleur. Elle savait dores et déjà que dans un instant elle serait à portée de main de cette odeur entêtante mais elle ne savait pas encore ce qu'elle ferait alors. Sans doute lèverait-elle l'épée pour tuer. Ce ne serait pas la première fois cette nuit. Toutes les victimes de Sloth avaient été massacrées avant d'arriver à bon port. Elle avait observer la scène du haut d'un pylône encore debout sur le champ de ruine qu'était Hollywood Scar. Greed et elle avaient chassés ensemble cette nuit là, juste avant de voir les victimes de Sloth se faire massacrer par les lycans. Ils savaient elle en était convaincu. Quelques autres les avaient rejoint et ils avaient encore combattu cette nuit. Tout ça, cette guerre qui s'éternisait, ça avait de moins en moins de sens pour la blonde rongée par ses pulsions. Elle n'aimait pas cette guerre, mais elle n'avait pas le choix.
    Devant elle l'odeur s'attardait, l'étreignant au ventre comme autre fois l'émotion quand elle était vivante. Une sensation rare mais elle n'avait pas conscience d'être à ce point privilégiée. Elle ne voyait que l'aspect repoussant de sa maladie. Bien sûr elle ne se plaignait jamais de cela. D'un certain sens, il n'aurait peu être pas mieux valu une infection douloureuse, celle ci était agréable voire extatique et Dante lui avait appris à l'accepter. Elle n'en éprouvait plus de remords depuis longtemps sauf les nuits nostalgiques comme celle_ci, où les figures chéries revenaient la hanter. Et toujours cette image apocalyptique du corps ravagé de Carlena. Il fallait qu'elle la chasse. Un sourire d'autosatisfaction au lèvres elle courut à hauteur du lycan qui s'offrait le luxe d'une ballade peut-être insouciante. Ce fut comme ne faire qu'un pas pour se retrouver à hauteur d'épaule avec lui quoiqu'il fut plus grand qu'elle.

    Un flot de cheveux blond qu'elle dégagea ensuite d'une main lui retombaient sur le visage. Dévoilant un visage aux traits fins quasi lunaire, Lust ouvrit les, jeta un regard de côté sans lever le menton. Elle profitait un instant de cette odeur qui l'avait attirée jusque là mais elle ne frapperait pas la première, une règle qu'elle s'était fixée sans doute à cause de sa morale victorienne. Enfin, ses deux prunelles croisèrent le regard de l'homme. Deux prunelles discrètement vaironnes. Quelque chose lui dit qu'il ne frapperait pas. Du moins pas tout de suite, pourtant elle s'écarta, méfiante mais pourtant lui tournant le dos, peut-être à l'intention de fuir à nouveau. Non ce visage lui été inconnu, elle ne fuirait pas. S'il le fallait elle tuerait mais elle ne fuirait pas.

    Lust - Je ne connais pas ce visage, est-ce celui d'un ennemi? Ses mains ne sont pas celle d'un assassin et je ne sens pas sur vous l'odeur du sang...

    Elle restait droite, mais elle était intriguée...



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Vitaly


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MessageSujet: Re: I tried so hard and got so far...   I tried so hard and got so far... EmptyDim 29 Nov - 3:25



Il regardait, d'un regard triste et éprouvé, cette ville chutait. Peu à peu, de plus en plus profond dans l'abîme de la bêtise humaine. Une détonation sonna à sa droite et il ne bougea même pas. Il avait l'habitude. Il était un fantôme sur les champs de bataille. Autour de lui, les balles sifflaient, rapides et mortelles, mais ça ne le faisait pas trembler. Il regardait en face de lui. Pris dans une crevasse de béton, une femme était étendue, inerte. Un épais coulis rougeâtre coulait de son crâne, formant une auréole macabre autour de sa tête, et ses cheveux collaient dedans. À son sein, un enfant pleurait au milieu de l'échange de balle. La grande silhouette redressa un peu la tête. Son col cachait sa mâchoire, de sorte qu'ici nul ne le reconnaisse. Une nouvelle détonation retentit dans l'air, mais la balle se dirigea vers l'enfant. D'un geste simple, la silhouette sombre souleva l'enfant et le posa contre lui, le cachant derrière l'épais manteau. L'enfant s'accrochait à lui. Il ne sentait pas le sang, pas non plus les odeurs de pourriture. Il sentait bon, pas le parfum, mais la nature, les fleurs aussi. Une odeur virile cependant. Une odeur de mâle que l'enfant ne sentirait pas, entre les larmes salés et le sang de sa mère sur son visage, mélange de cervelle, de sang et de gras. Il n'y avait rien de plus gras que la cervelle. La silhouette tourna les talons et s'éloigna du cadavre. Une balle lui traversa le mollet, il vacilla un moment mais se redressa. Son regard se posa sur un jeune chasseur, un humain... et il continua sa marche. Ce n'était pas son monde. La balle ressortit de son corps. Il n'avait pas mal. Il n'avait plus mal... Le contrôle de la douleur, c'était son don, à lui, et il ne l'échangerait sans doute jamais. Il serra l'enfant contre lui. Un garçon de seize ans passa devant lui et un immense lycan se montra à sa poursuite. Scène de massacre. La silhouette prit l'enfant dans un bras et tendit l'autre, attrapant la gueule du lycan en charge d'une seule main et serra entre ses doigts la gueule de la bête.

VITALY - « Il suffit. »

Le lycanthrope recula d'un pas. L'ascendant princier faisait toujours son petit effet. Le lycanthrope recula mais déjà deux balles se logeaient dans le corps du prince. L'adolescent sauvé venait de lui tirer dessus. Aucune reconnaissance. Le prince eut un sourire triste et recommença à marcher, calmement, dans les dédales détruits. Il s'éloigna assez du centre de la guerre. L'odeur de Loki était là, bien présente... Reagan aussi. Mais ce n'était pas sa guerre. Le Concile avait dit non. Lui aussi. Il écarta le pan de sa veste et l'enfant de quelques années le regarda, avec des yeux tous ronds, magnifiques, d'un noisette clair. Beau comme un ange, avec des mèches brunes. Il était né en enfer. Le prince se pencha et le posa sur le sol, calme, à l'entrée du camp51. Il savait qu'ils n'étaient pas là, mais que la garde d'une dizaine d'homme le fixait déjà. Il posa l'enfant qui ne voulait cependant pas lâcher sa jambe. La porte du camp grinça. Le prince se redressa, du haut de son mètre quatre vingt quinze. C'était un géant, immense et puissant. Il posa son regard vairon sur la jeune fille qui sortait, accompagnée de deux hommes armées. Les fous. S'il avait voulu, il les aurait tué. Il les regarda et écarta les mains, comme pour montrer qu'il n'était pas armé. La jeune fille s'approcha et attrapa l'enfant, puis posa son regard sur le prince. Elle eut un sourire entre l'incompréhension et la reconnaissance.

FILLE - « C'est le troisième... merci. »
VITALY - « Je devrais plutôt m'excuser. C'est à cause de mon peuple que cet enfant est orphelin. »

Elle le regarda, ne sachant quoi y répondre, et finalement recula, disparaissant à nouveau dans la bâtisse du camp51, laissant devant un prince seul. Il tourna les talons. Il était temps pour lui de reprendre la route de la forêt. Il ferma les yeux, inspirant les odeurs alentour, s'en imprégnant. Le sang. Le sang d'une femme, et Reagan. Encore une victime. Le prince avança dans la nuit, calme, d'un calme quasiment froid. Vitaly avait eut foi, dans le passé, en ce en quoi il croyait, mais cette foi, il l'avait presque perdu, au fil des décennies. Les premières racines accueillirent silencieusement l'arrivée du prince des loups. Vitaly eut un sourire en coin en sentant autour de lui la présence rassurante de la forêt, de ses habitants. Il avança, bien conscient de ce qui l'entourait. Une présence... pas sentie. Sans doute morte. Des branches qui craquent, au loin, mais aucune odeur. Un mort donc. Le prince avance. Il ne sent pas le danger. Il ferme les yeux, l'espace d'un instant, et les rouvre, et elle est là, la crinière blonde. Elle marche à ses côtés. Il aurait presque un sourire en coin. Va t-elle l'attaquer? Il l'ignore. Il n'y compte pas. C'est ici son territoire. Et autour la guerre fait rage. Il la regarde, croise son regard azur, magnifique et brillant. Elle est belle. Un charme typiquement vampire cependant.

VAMPYR - « Je ne connais pas ce visage, est-ce celui d'un ennemi? Ses mains ne sont pas celle d'un assassin et je ne sens pas sur vous l'odeur du sang... »
VITALY - « Si vous entendez par ennemi que je suis un lycanthrope, j'ai le regret de vous annoncer que je le suis. Si vous entendez par ennemi les personnes qui vous veulent du mal, alors sachez que j'en suis loin. » Il a un sourire en coin. « Mes mains sont propres. Je les entretiens en faisant la paix. Mais vous... vous sentez le sang. Et vous sentez Reagan. Alors je considère que vous faîtes partit de ces fameuses troupes qui détruisent tout sur le passage, dans le plus grand non-respect de la vie. Ais-je tords? »

Il a raison, il le sait, mais il garde un sourire accroché à son visage. Ce sourire est triste, mais s'en est un.



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MessageSujet: Re: I tried so hard and got so far...   I tried so hard and got so far... EmptyDim 29 Nov - 17:33


    Lycan - « Si vous entendez par ennemi que je suis un lycanthrope, j'ai le regret de vous annoncer que je le suis. Si vous entendez par ennemi les personnes qui vous veulent du mal, alors sachez que j'en suis loin. »
    Lust - Je n'aurais pas eu besoin de vous poser la question pour savoir que vous étiez lycan.', le ton de sa voix est calme comme les eaux noires du pacifique cette nuit là, il en émane une certaine sensualité qui n'a rien de forcé, c'est le ton naturel de sa voix.

    Elle jauge cet homme. Se retourne pour lui faire face. D'instinct son regard à l'éclat surnaturel va chercher le contact. Que fait ce lycan ici. Derrière son odeur de mâle elle sent l'odeur du lait et de la toute petite enfance, une odeur délicate presque veine qu'elle connait si bien et ce, malgré qu'elle n'ait jamais touché à ce genre de nourriture. Quel intérêt? Lust prenait plaisir à se mesurer à un peu plus fort qu'elle, elle n'abattait jamais quand elle jugeait que c'était trop faible pour se défendre. Sans doute encore un des accord parfait de son esprit lubrique. Elle observe ce sourire en coin, s'attend à quelques mots acerbes ou insultants. Il en pleut plus que le ciel ne donne d'eau ces temps ci. Ca a toujours été ainsi entre vampire et lycan sans qu'elle ne sache jamais vraiment où tout cela avait commencer. Avant Carlena, avant cette guerre là...

    lycan - « Mes mains sont propres. Je les entretiens en faisant la paix. Mais vous... vous sentez le sang. Et vous sentez Reagan. Alors je considère que vous faîtes partit de ces fameuses troupes qui détruisent tout sur le passage, dans le plus grand non-respect de la vie. Ais-je tords? »
    Lust - Rien ne servirait de mentir, ma nature me place déjà comme votre ennemie je suppose. C’est bien le sang de la guerre que vous sentez sur moi et l’odeur de Reagan qui s’emmêle à mes cheveux blonds, l’odeur d’un homme qui frappe en traître et qui n’a aucun honneur, ni aucun respect.

    Elle marqua une pause, levant le regard à la lune avant d'essuyer son propre sang sur sa joue. Le général Lust n'était pas le genre à mentir ou à rougir. Dans cette guerre ils étaient tous coupables de quelque chose, il ne servait à rien de s'en cacher. Elle eut un mouvement d'épaule et passa le doit sous sa protection avant de la laisser tomber au sol. Elle lui faisait plus mal qu'autre chose et elle se sentait bien plus légère sans. Cela dit elle ne quitta rien d'autre. Une vilaine grimace lui passa sur le visage comme un petit morceau de métal ressortait de la chair à vif pour la laisser se refermer. La plaque arrondie tomba au sol dans un petit bruit de métal étouffé par les feuilles mortes. Lust sourit:

    Lust - Mais je ne crois pas être un autre Reagan. J'ai un profond respect pour la vie, cela me différencie de lui.Et vous quel genre de promeneur êtes vous?

    La douleur à son épaule persistait un peu, comme une douleur fantôme de la plaie qui avait déjà totalement disparue. Elle releva le regard vers ce promeneur solitaire. Il paraissait si tranquille. C'était bien différence de visages déformés d'horreur et de haine qu'elle avait quitté pour venir se réfugier ici.


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MessageSujet: Re: I tried so hard and got so far...   I tried so hard and got so far... EmptyLun 30 Nov - 1:23




VITALY - « Si vous entendez par ennemi que je suis un lycanthrope, j'ai le regret de vous annoncer que je le suis. Si vous entendez par ennemi les personnes qui vous veulent du mal, alors sachez que j'en suis loin. »
VAMPYR - « Je n'aurais pas eu besoin de vous poser la question pour savoir que vous étiez lycan. »
VITALY - « Sans doute. » Il a un sourire amusé au coin des lèvres. « Mais les apparences sont parfois trompeuses. »

Il a vu des hommes se montraient plus cruels que des vampires, des lycanthropes se faire abattre par des personnages qui réprimandaient leur bestialité. Toutes ses choses lui arrachaient un sourire amer, et elle était la seule réponse à cette vie triste et ennuyeuse. Surtout triste. Il ne pleurait pas, il avait cessé très tôt. Pas par fierté ou pour se montrer virile, mais uniquement – et surtout – par lassitude. Il en avait eut assez de mouiller ses joues que tous ignorés, trop excité à l'idée des guerres. Le pire d'entre tous... ? Sans doute Loki. Oui. Le pire était Loki. Ce traître... Les mains de Vitaly étaient propres. Elles n'avaient jamais tué. Mais Loki, cet être infâme, lui, méritait de mourir par ces mains innocentes. Si le Concile venait à entrer de guerre, Vitaly ne lui ferait aucun cadeau. Il se l'était juré. Elle le regarde, elle attends quelque chose. Il a un sourire calme sur les lèvres. Si elle s'attend a des attaques, elle est bien loin de la vérité. Il n'oserait pas.

VITALY - « Mes mains sont propres. Je les entretiens en faisant la paix. Mais vous... vous sentez le sang. Et vous sentez Reagan. Alors je considère que vous faîtes partit de ces fameuses troupes qui détruisent tout sur le passage, dans le plus grand non-respect de la vie. Ais-je tords? »
VAMPYR - « Rien ne servirait de mentir, ma nature me place déjà comme votre ennemie je suppose. C’est bien le sang de la guerre que vous sentez sur moi et l’odeur de Reagan qui s’emmêle à mes cheveux blonds, l’odeur d’un homme qui frappe en traître et qui n’a aucun honneur, ni aucun respect. »
VITALY - « Je pourrais, par amour de ma race, démentir... mais cela ne servirait à rien. »

Reagan était un traître, et sur tous les fronts. Il n'avait pas agi seul, mais il n'avait jamais dit avec qui. C'était ce côté chien fidèle qui l'avait hissé dans l'estime des Anciens. C'était ce côté ambitieux qui l'avait fait s'écraser plus bas que terre. Trahir tout et n'importe quoi... juste pour le pouvoir. Vitaly serra les poings. Cet être était ce qu'il détestait le plus au monde. La terre entière ne tournait plus rond depuis la naissance d'être comme ceux-là. Le bruit métallique fit hausser un sourcil à Vitaly. Les feuilles mortes crièrent aux oreilles du lycanthrope. La forêt pleurait de la présence d'un être mort. La forêt n'haïssait rien de plus que les non-vivants, et les arbres semblaient crier aux oreilles du loup qu'elle n'était pas la bienvenue ici. Le sifflement entre les troncs, le vent qui glisse sur le tronc, tout ça faisait sourire tendrement le lycanthrope.

VAMPYR - « Mais je ne crois pas être un autre Reagan. J'ai un profond respect pour la vie, cela me différencie de lui. Et vous quel genre de promeneur êtes vous? »
VITALY - « Si vous aviez un quelconque respect pour la vie, vous ne sentiriez pas le sang. » Vitaly n'eut ni grimace, ni froncement de sourcil. C'était juste une remarque. Les meurtriers, il les croisait tous les jours dans la rue, et il ne les tuait pas pour autant. « Un promeneur solitaire... c'est drôle. C'est la première fois qu'un vampire marche avec moi. Ce doit être une nuit très spéciale. »

Il a un sourire en coin. Ce sourire est quasiment invisible dans l'obscurité, mais les pupilles nyctalopes sont si perfectionnées qu'elle peut le voir. Il relève un peu la tête. Son regard, un instant, se pose sur la lune, dévoile une longue gorge pâle. Elle ne mordra pas. Elle n'aurait pas le temps de bouger qu'il serait déjà transformer. Puissant et sombre. Pour fuir, quoi de mieux que cette apparence des plus bestiales? La seule qui lui fasse tant plaisir en réalité... l'éternelle liberté. Il enfonce un peu plus ses mains dans ses poches vides. Il a réfléchi, il réfléchit encore, mais cette fois-ci, les pensées atteignent le bout de ses lèvres sans qu'il ne s'en rende compte.

VITALY - « Il n'y a que la nuit que la forêt est aussi bruyante. La journée elle se repose, et elle dort, paisible. Aujourd'hui, les arbres souffrent. La terre en a assez de se gorger d'un sang si impropre. Moi je suis là, et je l'écoute, et je me demande comment nous en sommes arrivés là... sommes-nous plus aveugles que ces humains que nous haïssions en les voyant d'entre tuer? » Il a un petit rire, qui annonce une conclusion paradoxale. « C'est bête. J'aurais cru que l'immortalité apporte de l'expérience, et nous fait évitait ce genre d'enfantillage. À croire que nous sommes aussi fous que ces humains... »

Ses yeux brillent dans l'obscurité et se posent sur elle. Il vient de se rendre compte qu'il a parlé tout haut. C'est bête. Ce n'était pas prévu... mais en fin de compte, ça ne le dérange pas. Il n'a rien à cacher, pas à elle, une simple inconnue. Une vampire, certes, mais quoi de plus qu'un/e autre après tout? Elle écoute, mais elle oubliera, pour le sang et les ravages. Il a un sourire calme, fin et lupin à la fois.

VITALY - « Je marche ici après chaque batailles auxquelles j'assiste. Toutes les nuits je viens ici, et j'écoute. Vous les entendez? ...je ne sais pas si les vampires entendent les plaintes de la forêt. On ne les entends que quand notre coeur est pure... léger. C'est triste. Si tout le monde l'entendait, peut être qu'ils arrêteraient. » Il continue de marcher, un peu. Son regard balaye les jeunes troncs, fragiles mais déjà épais. Il repose son attention sur elle. Elle le suit encore. « Vous ne venez jamais ici, je me trompe? Jamais, en cinq ans, je n'ai croisé quelqu'un... Vous avez fui les chiens de Reagan? ...vous avez raison. Il ne vaut pas la peine de se salir les mains. Un chien de cette trempe ne vaut rien ici bas... pas même le respect. »

Il a un regard calme. Il n'est ni froid, ni haineux, ni même en colère. Il est triste. Triste qu'un de sa race puisse tomber si bas...



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MessageSujet: Re: I tried so hard and got so far...   I tried so hard and got so far... EmptyLun 30 Nov - 3:43


    VITALY - « Je pourrais, par amour de ma race, démentir... mais cela ne servirait à rien. »

    Elle fut surprise et ne s'en cacha pas. Toutes les fois qu'elle avait dit ce qu'elle pensait de Reagan devant les siens ou devant Reagan lui même, elle s'était félicitée de ce que le don obscur fut si habile à soigner les blessures. Les lycans qu'elle affrontait en ville, ceux dont l'odeur était si bestiale que ça ne l'en excitait même pas mais au contraire, ça la répugnait, ces lycans là n'étaient que des bêtes régie par la colère, s'en était même triste. Et cet homme là, si calme, et quoi? Honnête, du moins ça en avait tellement l'air. A la vérité Lust était fatiguée de la guerre, et à cet instant elle appréciait un peu de calme et d'honnêteté qu'importe d'où cela venait. On manquait d'honnêteté dans la maison de Dante, sauf peut-être Sloth qui de tous était le plus honnête envers lui même. Ils avaient tous quelque chose de la comedia dell'arte c'était ce qu'elle ce disait parfois. Dante aimait tellement le théâtre jusqu'à l'endroit même où il choisissait de vivre. Lust avait de l'affection pour le Dante qui l'avait faite, mais ces derniers temps, il n'était plus tout à fait le même, et elle, n'avait plus tant d'occasion d'avoir de l'affection pour lui. Du moins pas comme avant.
    Elle remarqua que l'inconnu serrait légèrement les poings mais elle ne dit rien.
    Autour d'eux la nature grondait, ou bien était-ce la ville, la guerre? Tout ce bruit assourdissant à ses sens si fins. Comme elle aspirait à un peu de calme.

    VITALY - « Si vous aviez un quelconque respect pour la vie, vous ne sentiriez pas le sang. »
    Lust - Etes vous l'un de ceux à qui on a laissé le choix?

    Sa phrase était amère. Non pas parce qu'elle était froissée mais parce qu'elle se remémorait comme elle en était venue à tuer elle aussi, si victorienne qu'elle était. Elle se rappelait encore le corps de Carlena, une expression douloureuse lui passa sur le visage sans rien entâmer de sa dignité. Carlena, si jeune. Elle n'avait jamais été une menace. Sa seule faute peut-être, avait été d'aimer Greed au point de vouloir l'accompagner où qu'il aille. Comment avait-on pu s'acharner sur elle à ce point, Lust ne le concevait même pas.
    Mais même malgré cela, elle n'avait jamais voulu entrer dans cette guerre mais on ne lui avait pas laissé le choix, Dante d'abord, mais si ça n'avait été que lui elle aurait pu résister, s'obstiner malgré les conséquences. Mais dans cette guerre de sang, les têtes tombaient, et la sienne l'aurait pu aussi. Mais elle était trop attachée à la vie:

    Lust - Etes vous l'un de ceux qui ont ce privilège d'être tenu à l'écart de ces atrocités? Encore que, j'ignore qui de celui qu'on oblige à regarder ou de celui qu'on oblige à guerroyer voit le plus d'horreur...

    Ce n'était même pas vraiment une question. Lust ne cherchait pas de réponse. La guerre était absurde, il n'y avait de réponse à rien voilà tout. Sans s'en rendre vraiment compte elle se mit à marcher à ses côtés, tranquille.

    Vitaly - C'est la première fois qu'un vampire marche avec moi. Ce doit être une nuit très spéciale. »

    Une nuit très spéciale en effet. Elle marchait à côté d'un homme. Pas d'un lycan. Du moins il l'était mais ça n'avait aucune importance à cette heure. Le vent crissait entre les feuilles comme gonflé de rage.

    VITALY - « Il n'y a que la nuit que la forêt est aussi bruyante. La journée elle se repose, et elle dort, paisible.
    Lust - Au moins cette paix n'est pas perdu pour tous...', elle avait un sourire doux. Elle qui ne se rappelait même plus la caresse d'un rayon de soleil sur sa joue... il lui plaisait d'imaginer cette ville dans un calme diurne où peut-être certains pouvaient profiter d'une trêve. Cela n'existait que dans la bouche de cet homme mais c'était suffisant.
    Vitaly - Aujourd'hui, les arbres souffrent. La terre en a assez de se gorger d'un sang si impropre. Moi je suis là, et je l'écoute, et je me demande comment nous en sommes arrivés là... sommes-nous plus aveugles que ces humains que nous haïssions en les voyant s'entre tuer? C'est bête. J'aurais cru que l'immortalité apporte de l'expérience, et nous fait évitait ce genre d'enfantillage. À croire que nous sommes aussi fous que ces humains... »
    Lust - L'immortalité... elle abuse les mortels qui l'envient et pourtant, je crois que l'immortalité n'est qu'un figement chez nous vampires. Le temps me préserve, me garde intacte, exactement la même qu'à l'heure de ma mort. L'immortalité est le ciment de la bêtise, ou celui de la sagesse, tout dépend de l'état dans lequel elle vous surprend je crois.', elle eut un léger rire, à peine audible, presque blasé,' peut-être n'en va-t-il pas de même pour vous qui n'êtes pas figé dans le temps. Je l'ignore.

    Elle croise une nouvelle fois les prunelles de l'inconnu, se délecte de leur conversation. Depuis quand n'a-t-elle eu ce plaisir là, plus simple et plus vrai que ces plaisirs charnels qu'elle ne peut s'empêcher de chercher. Ô elle n'a pas honte, pas encore. Pourquoi aurait-elle honte vraiment? Devant un parfait inconnu qui de plus était. Pour l'heure elle n'est pas hantée par ses propres démons et sans qu'elle sen rendre bien compte, elle a presque oublier cette odeur masculine et entêtante qui l'a attirée jusqu'à lui.

    VITALY - « Je marche ici après chaque batailles auxquelles j'assiste. Toutes les nuits je viens ici, et j'écoute. Vous les entendez? ...je ne sais pas si les vampires entendent les plaintes de la forêt. On ne les entends que quand notre coeur est pure... léger. C'est triste. Si tout le monde l'entendait, peut être qu'ils arrêteraient. »
    Lust - Le coeur pur... un damné peut-il avoir le coeur pur...', elle se sourit à elle même devant cette contradiction de tous les vampires. On voudrait faire le bien en se sachant déjà damné alors certains abandonnent, certains s'obstinent jusqu'à la folie, Lust elle cherchait à rester en équilibre sur le fil du rasoir mais chaque fois qu'elle devenait ce démon que les hommes aiment tant... elle chutait. Les vampires sont sensibles au point que les yeux pleurent devant la pureté, elle les éblouit, elle les retient, les enchante. Cet endroit est magnifique mais il gronde des rumeurs de la guerre au loin. Gronde-t-il de colère ou est-ce le bruit de la profanation? Je ne saurais le dire, je n'ai pas votre sagesse, je n'ai que l'intelligence de mes sens...

    Cela suffisait. Elle n'avait pas besoin de venir ici pour entendre les cris des enfants, les pleurs de chaque veuves, de chaque pères...

    Lust - Entendez vous tous ces cris comme je les entends, comme s'ils étaient murmurés à votre oreille... cette guerre est injuste et sale. Je peux les entendre, j'entends les mensonges que l'on dit à ceux qu'on aime pour qu'ils puissent s'endormir malgré la peur mais je n'entends pas le langage de la terre comme vous sans doute...

    Leur marche se prolonge. Elle ferme les yeux pour sentir la caresse du vent, l'odeur de la mort qu'il porte l'écoeure à la rendre malade puis le vent tourne et le malaise passe.

    Vitaly - « Vous ne venez jamais ici, je me trompe? Jamais, en cinq ans, je n'ai croisé quelqu'un... Vous avez fui les chiens de Reagan?
    Lust - ils ne m'ont pas vraiment laissé le choix, quoiqu'on a toujours le choix de mourir...
    Vitaly - ...vous avez raison. Il ne vaut pas la peine de se salir les mains. Un chien de cette trempe ne vaut rien ici bas... pas même le respect. »
    Lust - je ne suis pas sûre d'être la mieux placée pour vous approuver, je ne serais pas objective. Il est difficile de rester objectif avec ce genre d'homme... au moins m'aura-t-il emmenée jusqu'ici.

    Ils marchèrent encore un moment. Jusqu'à ce qu'elle sente qu'elle ne pouvait plus tenir la compagnie de cet homme, si agréable fut-elle. Elle s'excusa et s'enfuit littéralement. C'était cette fameuse odeur plus masculine que nature qu'il venait de la chasser à grand coup de griffes et il n'y aurait que la langueur de Sloth, l'expertise d'Ezechkiel, la violence de Catharsis ou l'avidité de Greed qui saurait apaiser le démon Lust.

    [...]


    Voilà qu'elle revenait dans cette forêt en plein coeur de la ville. Cette fois, pas d'armes, du moins pas d'autre que ce que la nature lui avait donné. Pas de sang sur elle. Pas de Reagan. Pas de raison de venir ici sauf peut-être l'envie de retrouver ce calme, cette tolérance que seul cet endroit conservait encore comme une accalmie dans la guerre. Cette nuit là, la ville s'offrait une trêve, un instant de presque calme. Elle avait bien croisé un chasseur qui l'avait prise pour cible mais elle n'avait même pas répliqué, portée uniquement par son besoin de vérifier si ce qu'elle avait trouvé dans le parc avait fané comme fanent les fleurs d'une nuit à l'autre ou bien s'il existait des fleurs éternels dans ce parc, qui ne sentait pas la mort et la pourriture. Il y avait bien une fleur. Lust se pencha pour en sentir le parfum, croisant le regard d'un fauve intrigué par ce qui n'avait pas d'odeur. Elle, une anomalie inconcevable. Il prit peur. Elle sourit, avant de reprendre sa marche tranquille. Puis à nouveau cette odeur masculine qui l'attirait et la chassait à loisir. Elle approcha et sourit à constater qu'elle recroisait le curieux promeneur...

    Lust - Je me demandais si vous seriez encore là...




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MessageSujet: Re: I tried so hard and got so far...   I tried so hard and got so far... EmptyLun 30 Nov - 11:55



VITALY - « Si vous aviez un quelconque respect pour la vie, vous ne sentiriez pas le sang. »
VAMPYR - « Etes vous l'un de ceux à qui on a laissé le choix? »
VITALY - « On a toujours le choix. »

La réplique n’a rien de méchante, c’est une remarque. Comme il aurait dit bonjour à la blonde, il lui dit cela. Ô, bien sûr il admet que l’on puisse avoir peur de mourir, et que de par cette peur – liée au désir de vivre – on puisse faire des choses horribles et devenir un monstre. Beaucoup le sont devenus. Mais à eux aussi, on le leur a dit : vous aviez le choix. Vitaly n’est pas particulièrement intolérant. Il comprend. Mais il dit aussi ce qu’il pense. Il est balance équitable dans un monde où les bêtes côtoient les hommes sans autres buts que de montrer leur supériorité. Comme s’ils en avaient besoin. Il sait également que si demain le Concile décide d’entre en guerre, il y entrera. Aussi, sa phrase tombe dans le silence, car maintenant, pour lui, elle n’a plus de sens. Plus vraiment.

VAMPYR - « Etes vous l'un de ceux qui ont ce privilège d'être tenu à l'écart de ces atrocités? Encore que, j'ignore qui de celui qu'on oblige à regarder ou de celui qu'on oblige à guerroyer voit le plus d'horreur... »
VITALY - « Ce n’est pas un privilège. A me taire et à observer, je me demanderais presque si je ne consens pas à cette absurdité. » Il hoche de la tête, et soupire. « Sans doute font-ils du mal aux autres quand je ne me fais du mal qu’à moi-même… »

Il a un sourire crispé. Il est calme, d’un calme olympien, mais quelque part en lui, ça s’émiette. Il avait envoyé cinq jours auparavant une lettre à son père, dans lequel il écrivait mot pour mot ce qu’il venait de dire. La seule question qui lui avait été donné d’entendre était : « nous ne sommes pas des dieux, Vitaly, nous sommes des hommes. Nous n’y pouvons rien. Si nous entrons dans cette guerre, nous serons comme eux. A choisir, préfère tu regarder en silence ce monde qui tombe ou porter un coup à celui-ci ? ». C’était une réponse évidente, et attendue. Vitaly savait que Wolfgang allait lui écrire cela… mais il avait tout de même écrit, pour le lui demander. Et la réponse avait été, à défaut d’être surprenante, très touchant et réconfortante. Jusqu’à aujourd’hui. Qu’importe. Il pose son regard sur elle, puis sur la lune, et dit dans un sourire satisfait, emprunt d’une pointe de malacie, des mots qui n’ont pas de but. Lui qui jamais ne parle pour ne rien dire…

VITALY - « C'est la première fois qu'un vampire marche avec moi. Ce doit être une nuit très spéciale. »

Il regarde la lune, et son doux rayonnage, d’un blanc pâle et cendré, ne fait que ressortir le terne de ses yeux délavés. Gris. Bleu. Deux couleurs si proches, et pourtant qui font toute la différence chez le lycanthrope. Il n’aime pas ce sentiment qui soudain l’étreint. Les arbres hurlent à ses oreilles. Il est proche de la nature car il n’y a qu’elle à écouter, ici bas, de sensé. Le bruit est douloureux, et un pincement au cœur l’étreint, un instant. Il retrouve cette mélancolie souvent appropriée aux individus de son espèce. Il sait maintenant pourquoi. Il est tellement plus facile d’être triste avec ce recul typiquement lycan.

VITALY - « Il n'y a que la nuit que la forêt est aussi bruyante. La journée elle se repose, et elle dort, paisible. »
VAMPYR - « Au moins cette paix n'est pas perdu pour tous... » Il a un sourire, qui finalement devient triste. Une paix ? Non, une trêve, de quelques heures, tout au plus… une trêve pas vraiment satisfaisante.
VITALY - « Aujourd'hui, les arbres souffrent. La terre en a assez de se gorger d'un sang si impropre. Moi je suis là, et je l'écoute, et je me demande comment nous en sommes arrivés là... sommes-nous plus aveugles que ces humains que nous haïssions en les voyant s'entre tuer? C'est bête. J'aurais cru que l'immortalité apporte de l'expérience, et nous fait évitait ce genre d'enfantillage. À croire que nous sommes aussi fous que ces humains... »
VAMPYR - « L'immortalité... elle abuse les mortels qui l'envient et pourtant, je crois que l'immortalité n'est qu'un figement chez nous vampires. Le temps me préserve, me garde intacte, exactement la même qu'à l'heure de ma mort. L'immortalité est le ciment de la bêtise, ou celui de la sagesse, tout dépend de l'état dans lequel elle vous surprend je crois. Peut-être n'en va-t-il pas de même pour vous qui n'êtes pas figé dans le temps. Je l'ignore. »
VITALY - « Nous ne sommes pas figés. Nous grandissons… mais nous sommes des hommes. Si ces derniers font des erreurs sur cinquante ans, nous, nous faisons des erreurs sur deux siècles. C’est triste… Eux qui se défendent d’être comme les hommes leur ressemblent étrangement. » Il a un regard plus profond, plus clair. « Nous sommes tous des hommes avant d’être des créatures de la nuit. Mais ça, personne ne s’en souvient. »

Elle le regarde, il lui rends son regard. Ses yeux se fixent dans les prunelles azur de la demoiselle. Ces yeux sont magnifiques, et c’est bien rare de voir un tel bleu. On dit que les enfants du don obscur sont beaux, magnifiques. Il comprend maintenant… il comprend que si elle le voulait, elle pourrait bien le faire chuter. Mais il sait aussi qu’elle ne le fera pas. Il détourne le regard, un sourire calme sur les lèvres.

VITALY - « Je marche ici après chaque batailles auxquelles j'assiste. Toutes les nuits je viens ici, et j'écoute. Vous les entendez? ...je ne sais pas si les vampires entendent les plaintes de la forêt. On ne les entends que quand notre coeur est pure... léger. C'est triste. Si tout le monde l'entendait, peut être qu'ils arrêteraient. »
VAMPYR - « Le coeur pur... un damné peut-il avoir le coeur pur... »
VITALY - « Damné, ce n’est qu’une appellation. Rien n’empêche un ange de faire le mal, et un démon de faire le bien. Je suis un mangeur d’homme… » Il a un sourire en coin. Mangeur d’homme, oui. C’est ainsi qu’on les appelle en ces temps de guerre.
VAMPYR - « Les vampires sont sensibles au point que les yeux pleurent devant la pureté, elle les éblouit, elle les retient, les enchante. Cet endroit est magnifique mais il gronde des rumeurs de la guerre au loin. Gronde-t-il de colère ou est-ce le bruit de la profanation? Je ne saurais le dire, je n'ai pas votre sagesse, je n'ai que l'intelligence de mes sens... »
VITALY - « Elle ne gronde pas de nos présences. Elle ne gronde même pas. Elle pleur… »

Le sourire était triste. Les yeux brillèrent. Il n’allait pas pleuré, mais cela n’empêchait pas ses yeux d’être habité de plusieurs petites étoiles.

VAMPYR - « Entendez vous tous ces cris comme je les entends, comme s'ils étaient murmurés à votre oreille... cette guerre est injuste et sale. Je peux les entendre, j'entends les mensonges que l'on dit à ceux qu'on aime pour qu'ils puissent s'endormir malgré la peur mais je n'entends pas le langage de la terre comme vous sans doute... »
VITALY - « La terre ne ment pas… » Il réfléchit, un instant. « Mais je ne sais pas si c’est le plus idéal. »

Il marche, calme, géant au milieu des arbres qui grandissent. L’odeur de la sève, le bruit de chaque goutte qui roule sur les feuilles. Tout n’est qu’un message de Mère Nature. Vitaly y ait sensible, sans même savoir pourquoi.

VITALY - « Vous ne venez jamais ici, je me trompe? Jamais, en cinq ans, je n'ai croisé quelqu'un... Vous avez fui les chiens de Reagan?
VAMPYR - « Ils ne m'ont pas vraiment laissé le choix, quoiqu'on a toujours le choix de mourir... »
VITALY - « ...vous avez raison. Il ne vaut pas la peine de se salir les mains. Un chien de cette trempe ne vaut rien ici bas... pas même le respect. »
VAMPYR - « Je ne suis pas sûre d'être la mieux placée pour vous approuver, je ne serais pas objective. Il est difficile de rester objectif avec ce genre d'homme... au moins m'aura-t-il emmenée jusqu'ici. »

Vitaly la regarda. Un peu surpris, un peu amusé. Finalement il secoue la tête, avec un petit rire.

VITALY - « Comme quoi, il y a du bien en chacun de nous. Même chez les plus vils. »

Il continue, calme… mais elle fuit, déjà, avec pour toutes excuses quelques mots. Et elle le laisse ici, seul. Il la regarde partir. Il ne la retiendra pas. Pourquoi la retiendrait-il après tout ? Le vent se monte et balaye la forêt. Elle a déjà disparu, mais il reste quelques instants aux aguets, guette si elle revient. C’est ridicule. Elle ne reviendra pas. Quoi que… Il secoue la tête et finalement reprends sa forme la plus bestiale pour rentrer dans le palais de fortune du Concile, sans un mot. Juste pour dormir, un peu.


[...]


La guerre faisait rage, mais aujourd’hui, il ne voulait pas subir les cris et les pleurs des enfants et des familles. Qu’ils meurent. Ils n’avaient pas besoin de lui. Assis sur un rocher, il guette la forêt. Chaque feuille qui vole au vent attire son attention. Il écoute, il apprend, il s’imprègne de la magie qui règne ici. Au clair de lune, les rayons donnent un côté inquiétant à la forêt, mais le lycanthrope voit dans l’obscurité, et ses pupilles dilatées donnent à ses yeux un drôle d’effet. Il guette. Il sait pourquoi il est là. Il l’attend. Mais elle n’a pas d’odeur, alors il se fit à ses autres sens. La vue, et l’ouïe. Il y a quelques branches qui craquent, mais elles sont accompagnées d’odeur. D’un fauve, de pollen. Tant de parfum. Bien. Sans doute ne viendra t-elle pas. Il se redresse, majestueux, et reprends sa route. Il est déçu. Il l’attendait, et…

VAMPYR - « Je me demandais si vous seriez encore là... »
VITALY - « Je vous attendais en réalité. Je pensais que vous ne viendriez pas… »

Il a un sourire en coin, amusé. C’est vrai. Il l’attendait. Et elle est venue.



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MessageSujet: Re: I tried so hard and got so far...   I tried so hard and got so far... EmptyLun 30 Nov - 20:23


    - « Je vous attendais en réalité. Je pensais que vous ne viendriez pas… »

    Elle sourit de plus belle, flattée quelque part. Ses lèvres s'étirent en un fil délicat qui laisse saillir deux petite pointes malicieuses mais pas menaçantes pour un sou. Peut-être était-ce lui aussi qu'elle était venu chercher jusqu'ici. Sans aucun doute même. Elle ne donnerait pas d'explication sur la façon dont elle l'avait quitté quelques nuit auparavant alors qu'ils goûtaient les plaisirs d'une conversation réellement intéressante. Expliquer n'aurait peut-être fait que ternir le tableau, changer la donne et elle ne le voulait pas pour l'instant. Et en outre qu'aurait-elle bien pu dire? Vous me rendez malade? Et espérer qu'il ne se vexerait pas sans pour autant en dire d'avantage. C'était ridicule.

    Lust - Je voulais entendre ce silence paisible dont vous me parliez...

    Elle s'assit sur un tronc d'arbre couvert de mousse. Le toucher soyeux sous ses doigts était plus agréable que les soieries et les velours écarlates de l'auditorium. Elle sentait les moindre nervures du bois sans doute comme personne d'autre parce qu'elle était vampire. Elle leva les yeux vers lui, puis vers le ciel étoilé. Les nuits aussi claires étaient rares D'ordinaire les émanations polluées de la cité des anges s'élevaient en volutes noirâtres pour vous cacher la vue et il fallait sortir de la ville pour pouvoir profité des perles scintillantes de rosées sur le plafond de velours noir d'encre qu'était le ciel.

    Lust - ...et retrouver le plaisir d'une conversation qui ai un temps soit peu de sens et de profondeur. Il semble qu'on nous accorde une trêve pour ce soir.

    Elle était si tranquille que si Ezechkiel l'avait vu ainsi, sans ses armes presque sans vigilance (même si ça ne restait qu'en apparence, Lust ne serait probablement jamais totalement sans vigilance dans cette ville), il l'aurait probablement rappeler à l'ordre, lui ramenant à l'esprit l'idée que c'était sa vigilance qui l'avait gardée en vie jusqu'ici. Elle n'était pas une idiote ni une imprudente, simplement calme et détendue pour l'heure parce que la situation s'y prêter parce que c'était ce qu'elle était venue chercher ici dans leur rencontre. Cela se ressentait même dans son attitude, dans le tracé de ses membres fins et allongés qui était si parfaitement relâchés et son absence d'odeur immaculée. Elle reposa ses yeux sur lui repensant à ce dont ils avaient parlé la veille et à cette étrange expression de tristesse peinte sur le visage de cet homme qui la fascinait par sa mesure et sa tolérance. Ce n'était pas seulement la fascination de la vie qui rend les humains si magnifiques à ses yeux d'immortelle.

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MessageSujet: Re: I tried so hard and got so far...   I tried so hard and got so far... EmptyDim 6 Déc - 19:00



VITALY - « Je vous attendais en réalité. Je pensais que vous ne viendriez pas… »

Elle sourit, et il y réponds, avec un coeur tendre et léger. Vitaly aime la compagnie. Le Concile est une meute familiale, aussi on ne lui a pas apprit la solitude trop longue, et il s'ennuie quand il est seul, il s'ennuie plus que lorsqu'il regarde le monde devant lui. C'est un loup qui a besoin de la chaleur d'une famille, ou d'une compagnie – même si elle doit être éphémère. Il se sent à nouveau bien avec elle et s'est sa compagnie qui le rends guilleret. Il voit que quelque part, les Vampires ne sont pas tous des brutes qui tuent sans regarder, et il aime l'idée qu'une paix est possible avec ce peuple si différent et si proche d'eux. Deux créatures nocturnes sous la lune, c'est drôle, quelque part. Le loup sourit, répondant au sourire denté de la blonde.

VAMPYR - « Je voulais entendre ce silence paisible dont vous me parliez... »
VITALY - « L'avez-vous entendu? »

Il penche la tête, avec un sourire tendre. Elle s'assoit, pas très loin de lui. Il est assis sur un rocher, et il regarde la forêt, et elle, elle qui dans la verdure resplendit d'une innocence étrange. Son aura est différente, mais elle n'est pas hostile, pourtant sous ses pas, la nature hurle à la meurtrière. Vitaly ne sent pas le sang sur elle, pas même une arme, mais la Nature ne se trompe jamais, et il sait qu'une vie, même si elle fut détruite des siècles auparavant, compte pour la Mère des Hommes. La Nature ne pardonne pas aussi facilement. Il l'a su très tôt. Mais c'était cette rancune étrange qui la préservait des grands prédateurs, que ce soit les hommes ou la pollution. La forêt était le seul endroit où on pouvait trouver un ciel aussi clair à une heure aussi tardive. Aucuns nuages, aucunes mauvaises odeurs. Des fleurs et des joncs, parfois quelques torrents. La forêt était né du désastre : la nature avait repris ses droits sur les hommes.

VAMPYR - « ...et retrouver le plaisir d'une conversation qui ai un temps soit peu de sens et de profondeur. Il semble qu'on nous accorde une trêve pour ce soir. »
VITALY - « Personne ne nous accorde de trêve. Nous la choisissons, nuance. »

Le vent souffla, ébouriffant les cheveux du lycanthrope qui se décolla de la roche, haut et large. Son large manteau soulignait ses épaules fortes, et surtout une stature digne d'un roi. Au milieu de la forêt, il se fondait, comme une tâche d'encre dans un océan noir. Il était ici dans son domaine. Au loin un chevreuil débarqua et couru vers lui. Si l'animal présentait les cornes à Vitaly, le lycanthrope savait qu'il pouvait lui briser le crâne d'un seul coup de poing, mais à la place, il se décala de quelques pas laissant passer le cervidé, et ce dernier disparu alors dans un bruissement de feuille. Vitaly eut un sourire. La Nature avait repris ses droits, et elle protégeait en son sein ses enfants. Tous ses enfants.

VITALY - « Je me demande toujours pourquoi nous nous faisons la guerre. Enfin... » Il secoua la tête. « Je sais pourquoi. Mais je me demande s'il n'aurait pas été mieux de fermer les yeux et de punir ceux qui étaient responsables plutôt que de se jeter dans une lutte … fratricide. »

Vitaly avait utilisé un terme violent. Fratricide. Ici bas, les Vampires et les Lycanthropes n'étaient pas amis, et encore moins des frères, mais Vitaly avait toujours été intimement persuadé qu'il descendit de Seth, le frère de Caïn et d'Abel, et que pour cela, il était aussi bien le frère des Loups, des Vampires que des Hommes, chose que personne ici bas ne comprenait. La Voix de Seth avait mal compris. Il avait tout compris de travers. Reagan et Loki les premiers.



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MessageSujet: Re: I tried so hard and got so far...   I tried so hard and got so far... EmptyLun 7 Déc - 17:41


    VITALY - « L'avez-vous entendu? »
    Lust - Je pense, mais je n'en aurais pleinement conscience qu'une fois que je l'aurais quitter, parce que j'aurais envie d'y revenir j'imagine.

    Lust était née à un siècle de pragmatisme, elle était née à la mauvaise époque comme le lui avait si souvent répété Dante. L'époque victorienne avait été industrieuse, Azur Winchester, rêveuse. Elle avait été progressiste, l'enfant douce et romantique. L'époque avait écrasé l'enfant au final. Une bien drôle histoire, une bien triste histoire. Mais Lust n'avait pas le coeur à être triste en ce moment précis. Elle fermait les yeux pour se laisser tout loisir de profiter du silence bruissant de la nuit, comme d'un murmure à son oreille, loin des pensées agressives de la ville. Elle les rouvre pour regarder encore la Nature et pour le regarder lui, essayer de comprendre cette impression de douceur calme qui émane de lui et qui lui fait oublier le feu du trouble pour un petit moment. Elle n'est pas dupe pourtant. Elle sait qu'elle n'en a que pour une vingtaine de minutes tout au plus à rester à discuter avant que sa nature profonde et dérangeante ne la chasse comme la dernière fois.

    VITALY - « Personne ne nous accorde de trêve. Nous la choisissons, nuance. »

    Sans le vouloir cette phrase répond à cette pensée qu'elle a eu sur elle même, sur ce qui la chasserait. C'était sans doute elle qui se ménageait une trêve en s'accrochant à un brin de douceur et au calme environnant. Mais elle finissait toujours par être défaite par l'autre elle. Un petit air contrit fit un passage éclair dans ses iris clairs. Elle repensait à Dante. Il l'avait poussée dans la guerre, il ménageait les trêves qu'il voulait bien pour elle, pour eux tous. C'était la peur qui les tenait. Ils étaient tous faibles en fin de compte. Puis regardant Vitaly, elle se demandait quel genre de vie il pouvait bien avoir lui, le pacifiste.

    Lust - Les égos froissés ne se laissent guère plus de temps qu'ils ne leur faut pour se remettre de leurs blessures et repartir à l'assaut. Alors ce n'est même plus vraiment une trêve mais, s'il vous plait, faisons comme si...

    Le vent emporta un instant l'odeur traître et délicieuse à la fois, loin. Lust savoura cette instant privée ou peu s'en faut de ce sens qui chercher toujours à se substituer au toucher qu'elle s'interdisait de toute manière hors de l'auditorium. Ils regardèrent un chevreuil croiser de ses jambes délicates. Lust le suivit un long moment du regard tandis que le lycan parlait à nouveau.

    VITALY - « Je me demande toujours pourquoi nous nous faisons la guerre. Enfin... Je sais pourquoi. Mais je me demande s'il n'aurait pas été mieux de fermer les yeux et de punir ceux qui étaient responsables plutôt que de se jeter dans une lutte … fratricide. »

    Le mot fratricide la fit se retourner. Elle regarda un instant ces épaules larges, les traits de son visage, celui de ses lèvres qui soufflaient un tel mot entre eux et enfin ses yeux sur lesquels elle fixa les siens. Elle semblait si calme mais si fragile qu'un autre coup de vent l'aurait soufflée loin de lui. Si d'autres qu'eux avaient entendu cela, ils les auraient sans doute séparés. Ils auraient amené avec eux toute la violence de la guerre, profané ce temple auquel Lust s'attachait doucement, pour son calme fragile, épuré... naturel. Elle eut un frisson. Fratricide. Le mot sonnait encore dans la clairière pourtant il lui semblait que c'était le mot juste dans sa bouche. A le regarder qu'était-il de plus qu'un homme? Et elle une femme, qui aurait du être morte depuis longtemps sans doute, mais tout de même une femme. Elle se leva doucement. Ça ne fit même pas de bruit.

    Lust -Il aurait sans doute mieux valu. Tout ça. C'est bien trop cher payé pour un caprice. Je n'ai jamais compris non plus pourquoi cette haine entre vampires et lycans... Peut-être le savez vous vous. Pourquoi? Je n'étais sans doute pas différente d'une autre femme avant de devenir ce que je suis, et je ne suis pas différente d'un autre vampire aujourd'hui. J'aurais bien pu être mordue par un lycan, tout n'est qu'une question de hasard, ou de chance.

    Le vent qui jusqu'à présent avait soufflé dans son dos, vers lui, se retourna dans une bourrasque traîtresse. Elle sentit sur son visage la chaleur du lycan. Le parfum de ses cheveux à nouveau ébouriffés par la brise nocturne, l'odeur de sa peau chaude de vivant, de plus que vivant. En un seul instant ce visage doux et tranquille qu'elle avait s'effaça sous une telle gifle, ses yeux affichaient une peur toute réelle pratiquement tangible. Et son coeur s'accéléra à un point si désagréable que s'il eut été dans le corps d'un mortel, il l'eût tué sur le coup. Elle fit un pas en arrière, luttant contre cette part d'elle même qui cherchait à la dominer et ses doigts se crispèrent légèrement...



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MessageSujet: Re: I tried so hard and got so far...   I tried so hard and got so far... EmptyVen 11 Déc - 0:05



« Personne ne nous accorde de trêve. Nous la choisissons, nuance. »

Dans l'esprit du lycanthrope, un chant s'élève, majestueux. C'est un chant magnifique, vous savez. Un chant comme il n'en existe pas deux au monde. Un chant qui réveille à l'âme quelques bons penchants. C'est un chant ancien, que chantait jadis les fermiers noires labourant la terre de leur maître. L'esclavage, un bien triste sort pour des êtres si identiques à eux. Vitaly, intérieurement, a sourire douloureux. Tout comme les blancs ont cru être supérieur aux noirs, les lycanthropes se croient ci-bas supérieurs à toutes les races, alors qu'ici, tout le monde est frère. C'est sans doute cela, le problème. Que personne ne comprends qu'il n'y a rien de plus supérieur ici bas que la dignité. Et la dignité est dans tous les hommes.

« Les égos froissés ne se laissent guère plus de temps qu'ils ne leur faut pour se remettre de leurs blessures et repartir à l'assaut. Alors ce n'est même plus vraiment une trêve mais, s'il vous plait, faisons comme si... »
« Mon égo n'est pas froissé. Ma trêve à moi n'a jamais commencé, n'a jamais fini. » Il relève doucement la tête et regarde la Mère Lune, la belle blanche, à l'image de Moëris la doyenne. « Je n'ai jamais commencé la guerre, alors la trêve ne tient qu'à vous. »

Le chevreuil bondit devant lui, alors qu'il se décale, et le laisse tout simplement passer, avec un sourire calme. Vitaly le regarde alors s'éloignait, sans une once de quiétude. La forêt protège ses fils comme une mère louve, et tout le monde sait que les louves sont des gardiennes bien terribles. Il repose finalement son regard métallique sur elle, avec une certaine langueur qui lui vient sans doute de l'âge. Il prends le temps. Il a couru bien trop souvent.

« Je me demande toujours pourquoi nous nous faisons la guerre. Enfin... Je sais pourquoi. Mais je me demande s'il n'aurait pas été mieux de fermer les yeux et de punir ceux qui étaient responsables plutôt que de se jeter dans une lutte … fratricide. »

Elle frissonna. Il le sentit. Elle était troublée. Sixième sens purement lupin. Le lycanthrope détourna la regard pour le laisser courir dans la forêt. Elle était habitée, vivante, et elle réclamait chaque jour justice. Tout le monde réclamait justice, mais il n'y avait que la Nature qui attendait : les autres se servaient, comme des chiens, se battant pour avoir le dernier mot. C'était quelque peu triste. C'était ce qui se passait, et même Leto s'y était laissée prendre, elle qui était si sage par le passé.

« Il aurait sans doute mieux valu. Tout ça. C'est bien trop cher payé pour un caprice. Je n'ai jamais compris non plus pourquoi cette haine entre vampires et lycans... Peut-être le savez vous vous. Pourquoi? Je n'étais sans doute pas différente d'une autre femme avant de devenir ce que je suis, et je ne suis pas différente d'un autre vampire aujourd'hui. J'aurais bien pu être mordue par un lycan, tout n'est qu'une question de hasard, ou de chance. »
« Les hommes ont leur mot, dans tout cela. Ils sont ce que nous sommes tous à la base, alors... » Il soupire, penchant la tête sur le côté. « Quand nous tuons quelqu'un, qui que ce soit, c'est comme si l'on versait le sang d'un de nos frères. Ce qui est le plus triste, c'est que d'un simple meurtre, nous en avons fait une guerre. Nous qui avions toujours penser que nous étions supérieurs à la moyenne, à l'humanité. Ils ont fait pareil quand un couple est mort, dans un attentat, à Sarajevo. Mais... » Il se laisse retomber sur le tronc d'arbre, d'un calme triste. « Mais nous ne sommes pas mieux. Même pire d'un certains sens. Nous n'apprenons pas de nos siècles passés, et nous faisons sans cesse les mêmes erreurs. »

Il cessa. Il aurait pu ajouté tellement de chose, mais... mais non. Il se tu. Car elle le regardait avec des yeux effrayés, et qu'il n'avait rien fait pour mériter cela. Y avait-il quelqu'un sans qu'il ne s'en soit rendu compte? Il se leva d'un bond et se retourna, mais il n'y avait personne – et ses sens ne lui mentaient quasiment jamais. Il hausse un sourcil et reposa son regard sur elle. Pourquoi reculait-elle? Pourquoi... ?

« Je... ais-je dit quelque chose qu'il ne fallait pas... ? »

Il fit un pas en avant et tendit la main, mais ne la touche et ne la frôla pas. Elle avait l'air si... crispée?



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MessageSujet: Re: I tried so hard and got so far...   I tried so hard and got so far... EmptyVen 11 Déc - 1:11


    - « Mon égo n'est pas froissé. Ma trêve à moi n'a jamais commencé, n'a jamais fini. Je n'ai jamais commencé la guerre, alors la trêve ne tient qu'à vous. »
    Lust - Ce n'est pas mon égo qui fut froissé, c'est mon coeur. Tant de visions d'horreur. Mais ce n'était pas encore suffisant pour me mettre une arme dans la main. Cette trêve... je la fais mienne. Elle est comme cet oxygène trop rare que je ne peux m'empêcher de boire à longs traits quand bien ça en laissera certains moqueurs, vous peut-être même. Mais je ne peux pas vraiment le croire. Vous n'êtes pas moqueur. Je crois.

    Elle n'avait pas la prétention de connaître le coeur des hommes, qu'importe ce qu'ils prétendaient être. Elle savait bien elle, qu'il y a déjà trop de matière à vouloir se connaître soi même et que l'on finit toujours par s'échapper à soi même.
    Elle aimait toute cette liberté qu'il lui laissait. Elle aurait voulu pouvoir lui expliquer mieux que cela, le lui montrer comme elle pouvait montrer à Ezechkiel ou Catharsis, sans les mots pour emmêler les noeuds du langage. Mais c'était impossible. Elle ne le toucherait pas même contrainte et forcée. Il ne pouvait pas boire le poison obscur à sa gorge qui aux lèvres de ses frères n'était rien moins qu'un nectar délicieux. Elle ne voulait pas le lui montrer pour qu'il la plaigne ou qu'il compatisse, elle ne méritait la pitié de personne. Mais, elle aurait voulu qu'il voit comme elle avait vu, elle aurait voulu voir comme il voyait. Par une curiosité toute enfantine peut-être. On avait pris l'enfant très tôt chez elle. On l'avait perdue dans un mariage stérile et sombre. Mais parfois, l'enfant remontrait un peu de sa personne. Si peu.

    - « Les hommes ont leur mot, dans tout cela. Ils sont ce que nous sommes tous à la base, alors... Quand nous tuons quelqu'un, qui que ce soit, c'est comme si l'on versait le sang d'un de nos frères. Ce qui est le plus triste, c'est que d'un simple meurtre, nous en avons fait une guerre. Nous qui avions toujours penser que nous étions supérieurs à la moyenne, à l'humanité. Ils ont fait pareil quand un couple est mort, dans un attentat, à Sarajevo. Mais... Mais nous ne sommes pas mieux. Même pire d'un certains sens. Nous n'apprenons pas de nos siècles passés, et nous faisons sans cesse les mêmes erreurs. »
    Lust - C'est que nous sommes faillibles nous aussi. Nous nous enorgueillissons de notre immortalité, et de nos dons obscurs et autres. Comme vous le dîtes si bien, nous ne sommes que des hommes... Certains ont profité de l'occasion, du meurtre de ses deux enfants, et de la barbarie de ce crime. Les avez vous vu, côte à côte, Carlena et Zack? Qui aurait même su distinguer dans ces charpies encore enfants l'ennemi du frère de sang?', elle baissa les yeux elle aussi attristée, il y avait une certain compassion impudique qui ne distinguait pas Carlena de Zack dans leur malheur,' ... mais d'autres, moins vils, plus proches de leur nature profonde, ont pleurer et ils prirent les armes pour tribus de leurs lamentations.

    Parlait-elle d'elle même? Sans doute pas. Elle n'avait pas voulu cette guerre, elle n'avait pas voulu s'y engager mais leur père, leur père qui s'était perdu, n'avait rien voulu savoir.
    Le vent tourna rappelant Lust à ce qu'elle était au plus profond dans une gifle glacée d'horreur. Une horreur qu'elle avait d'elle même, elle se faisait peur, et ses grands yeux terrifiés n'étaient pas pour lui. Mais comment le lui dire? Elle ne voulait rien moins que le protéger de ce démon intenable qu'elle était. Elle s'éloignerait encore. Vite. Si vite.

    - « Je... ais-je dit quelque chose qu'il ne fallait pas... ? »

    Elle fuit ce geste qu'il a de lui tendre la main. Pourtant comme elle aimerait la prendre cette main. Mais ça n'aurait rien de bon. A prendre cette main tendue, elle détruirait ce qu'il y avait ici qui était si unique à ses yeux et qu'elle aurait voulu préserver. Elle s'écarta donc précipitamment. Son regard était perdu. Son souffle haletant.

    Lust - ... ce n'est pas vous. Il faut que je vous quitte.

    A peine avait-elle dit cela qu'elle avait disparu. Peut-être avait-il pu voir un instant le flot blond de ses cheveux dans cette course fantastiquement rapide, surnaturel qui la jeta droit dans les premiers bras qui voudraient bien d'elle, qui voudraient bien la délivrer du mal. Au matin, elle devait ressentir une étrange amertume, légère, passagère. Rien du tout.





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